Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Tunisie-Un candidat à la présidentielle arrêté pour fraude fiscale
information fournie par Reuters 23/08/2019 à 22:37

 (Actualisé avec précisions, citations)
    TUNIS, 23 août (Reuters) - Un des candidats à l'élection
présidentielle en Tunisie, l'homme d'affaires Nabil Karoui, a
été interpellé vendredi sur des soupçons de fraude fiscale et de
blanchiment d'argent, rapporte la station de radio Mosaïque FM.
    Nabil Karoui, qui est âgé de 56 ans, est l'un des principaux
candidats à l'élection du 15 septembre. Son parti, Au coeur de
la Tunisie, estime que son arrestation est une manoeuvre pour
l'éliminer de la course.
    La chaîne privée Nessma TV, propriété de Nabil Karoui, a
diffusé une vidéo de son interpellation. 
    Il a été arrêté alors qu'il rentrait à Tunis après un
déplacement à Beja, a précisé Oussama Khelifi, son conseiller
politique.
    "Ils ont arrêté le candidat le plus en vue de l'élection
présidentielle pour que le (Premier ministre Youssef) Chahed
puisse remporter l'élection (...)", a-t-il précisé.
    Pour Samira Chaouachi, porte-parole d'Au coeur de la
Tunisie, il s'agit d'"une arrestation politique visant à
maintenir Karoui en dehors de la présidentielle."  
    La commission électorale tunisienne a approuvé 26
candidatures pour l'élection du 15 septembre, qui est organisée
avec deux mois d'avance sur le calendrier prévu en raison du
décès du chef de l'Etat, Beji Caïd Essebsi, le 25 juillet
dernier à l'âge de 92 ans.
    Parmi les candidats approuvés figurent le Premier ministre
Youssef Chahed, l'ancien Premier ministre Mehdi Jomaa, le
vice-président du parti islamiste modéré Ennahda, Abd el Fatteh
Mourou, et le ministre de la Défense, Abdelkarim Zbidi.
    Nabil Karoui a fondé en 2012 Khalil Tounes, une association
de lutte contre la pauvreté, principal thème de sa campagne.
    En avril dernier, Nessma TV a fait l'objet d'une
interdiction d'émettre pour infraction aux règles de diffusion à
la suite d'une perquisition de la police dans ses locaux. La
chaîne de télévision a estimé qu'il s'agissait d'un prétexte
pour l'empêcher de critiquer le gouvernement.

 (Tarek Amara; Danielle Rouquié pour le service français)
 

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.