Avec ses plages de sable blanc, ses maisons colorées et sa raffinerie géante, l'île caribéenne d'Aruba ? au large du Venezuela ? a tout pour figurer en toile de fond d'un roman d'espionnage. Un roman dont deux États parias, le Venezuela et la Syrie, auraient pu être les principaux protagonistes.
La réalité dépassant parfois la fiction, une enquête de Bloomberg a révélé fin mai que ces deux pays considérés comme infréquentables par une partie de la communauté internationale avaient scellé un accord secret pour commercialiser le pétrole syrien en dépit de l'embargo. Le scénario, imaginé dès 2012, prévoyait de sortir le brut à travers une société-écran russe, de le raffiner à Aruba où il aurait été mélangé à du pétrole vénézuélien afin de commercialiser le carburant dans des stations-service américaines, notamment.
En dépit des luttes idéologiques opposant les États-Unis à la République bolivarienne de Nicolás Maduro, héritier politique de Chávez, les États-Unis restent le premier acheteur de pétrole vénézuélien.
Donation de 500 000 dollars pour Trump
C'est d'ailleurs en se penchant sur les principales donations dont a bénéficié le président Trump qu'élus et journalistes ont découvert le pot aux roses. Citgo, filiale américaine de la compagnie d'État de Caracas Petróleos de Venezuela SA (PDVSA) et pivot du...
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