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Sept points encore en suspens dans les négociations UE-Mercosur-Hogan
information fournie par Reuters 23/02/2019 à 18:43

 (Actualisé avec éléments sur litige américain)
    par Gus Trompiz
    PARIS, 23 février (Reuters) - Sept points sont encore en
suspens dans les négociations sur un accord de libre-échange
entre l'Union européenne et les pays du Mercosur, a déclaré
samedi à Reuters le commissaire européen à l'Agriculture Phil
Hogan, qui en a imputé la responsabilité à la partie adverse. 
    "Il reste sept questions en suspens, sur lesquelles nous
avons besoin que le Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay et
Uruguay) fasse des concessions", a-t-il dit lors d'un entretien
accordé en marge du Salon de l'agriculture à Paris. Il s'agit
des voitures, des pièces détachées des voitures, des règles
d'origine, des marchés publics, de la question maritime, du lait
et des appellations géographiques. 
     "Le Mercosur n'a pas répondu à nos attentes sur ces sujets
et c'est la raison pour laquelle nous n'avons pas d'accord",
a-t-il ajouté. "Nous ne sommes pas plus proches (d'un accord
qu'il y a un an-NDLR) parce que les pays du Mercosur ont fait
machine arrière sur certains produits sur lesquels nous étions
parvenus à un accord en 2017".
    "Je regrette cela profondément mais il semble qu'il y ait
des raisons politiques à cela dans les pays du Mercosur, donc
attendons de voir", a-t-il poursuivi. "Le prochain round de
négociations aura lieu en mars donc nous verrons si l'attitude
des pays du Mercosur est de conclure un accord en 2019, s'ils
sont sérieux ou non".
    Entamées en 1999, les négociations commerciales entre le
Mercosur et l'UE se déroulent par à-coups et se heurtent à des
résistances des deux côtés. Elles sont censées faciliter les
importations européennes de produits agricoles du Mercosur et
les importations latino-américaines de biens manufacturiers
européens. 
    Le Commissaire européen a par ailleurs estimé que le litige
qui oppose Washington et Bruxelles sur un quota autorisant les
pays tiers à exporter 45.000 tonnes de boeuf sans hormone par an
vers l'Union serait réglé d'ici "quatre à six semaines". 
    Les Etats-Unis réclament une part plus large de ce quota,
partagé avec d'autres pays comme l'Argentine ou l'Australie et
créé à la suite d'une décision de l'organe d'appel de l'OMC
après l'interdiction en 1981 de la viande aux hormones en
Europe.
    La question de ce quota est distincte de toute négociation
commerciale plus large avec Washington, a déclaré Phil Hogan,
réaffirmant la position de la Commission, d'exclure
l'agriculture du champ de négociations autres.
    La France fait de la conclusion d'un traité de libre-échange
entre les Etats-Unis et l'Union européenne dans le domaine de
l'agriculture une "ligne rouge absolue", avait indiqué vendredi
une source à l'Elysée, après l'annonce d'une décision prochaine
sur le début de négociations commerciales avec Washington.
 

 (Marine Pennetier pour le service français, édité par Julie
Carriat)
 

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