Le pétrolier a déjà une forte présence en Afrique (ici en Angola). Le continent représente plus de 24% de la production du groupe. (© Total)
Le pétrolier français profiterait bien du combat boursier entre Chevron et Occidental Petroleum autour de la compagnie Anadarko pour mettre la main sur d'importants actifs pétroliers et gaziers en Afrique. L'opération lui coûterait 8,8 milliards de dollars mais ne remettrait pas en cause la hausse de son dividende.
La bataille boursière pour reprendre le pétrolier Anadarko n'est plus seulement une histoire américaine.
Le français Total a annoncé dimanche soir qu'il rachèterait les actifs africains du groupe cible des convoitises de Chevron et d'Occidental Petroleum, dans le cas où ce dernier emporterait la mise.
En pôle positionLes deux sociétés américaines souhaitent mettre la main sur Anadarko pour plus de 30 milliards de dollars. Occidental Petroleum semble avoir pris une longueur d'avance dans ce combat en proposant une offre supérieure et en s'alliant à Warren Buffett. Son fonds Berkshire Hathaway est prêt à injecter 10 milliards de dollars dans le spécialiste de l'exploration-production.
Suite à l'annonce de Total, Occidental a en outre indiqué qu’elle améliorait la structure de son offre, qui sera désormais payée à 78% en numéraire et 22% en actions (contre 50/50 précédemment).
L'entreprise de Patrick Pouyanné propose en effet d'alléger la facture d'Occidental de 8,8 milliards de dollars en reprenant l'ensemble des actifs (pétrole, gaz, GNL) d'Anadarko en Afrique.
La transaction pourrait être conclue en 2020. Elle apporterait à Total environ 100.000 barils équivalents pétrole par jour de production supplémentaire (et 160.000 d’ici 2025).
Dans le détail, le français reprendrait des actifs déjà en production en Algérie et au
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