Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Mali-54 morts dans une attaque contre un poste de l'armée, Daech revendique
information fournie par Reuters 02/11/2019 à 21:32

 (Actualisé avec revendication de l'attaque par l'Etat
islamique)
    BAMAKO, 2 novembre (Reuters) - Au moins 53 soldats et un
civil ont été tués lors d'une attaque contre un poste de l'armée
dans le nord-est du Mali, a annoncé le gouvernement malien
samedi, dans l'une des attaques les plus meurtrières de ces
dernières années contre l'armée dans le pays.
    Le groupe djihadiste Etat islamique a revendiqué l'attaque
dans la soirée, via son organe de propagande Amaq.
    "Des inconnus lourdement armés ont attaqué vers midi.
L'attaque a commencé par des tirs d'obus... Puis ils se sont
retirés vers le Niger", a déclaré à Reuters le porte-parole du
gouvernement, Yaya Sangaré.
    Il a ajouté que le nombre de victimes restait encore
provisoire alors que les cadavres étaient en cours
d'identification.
    L'armée a opéré une opération de ratissage dans le secteur
avec avec le soutien des forces internationales, notamment des
troupes françaises de l'opération Barkhane et des casques bleus
de l'ONU.
    "Les renforts dépêchés sur place ont trouvés 54 corps dont
un civil, 10 survivants et trouvé des dégâts matériels
considérables", avait déclaré plus tôt dans la journée Yaya
Sangaré sur Twitter.
    Par ailleurs, l'Elysée a de son côté annoncé dans un
communiqué le décès d'un militaire français de l'opération
Barkhane.
    Le militaire, qui appartenait au 1er régiment de Spahis de
Valence, a succombé à ses blessures après le déclenchement d'un
engin explosif au passage de son véhicule blindé près de la
ville de Ménaka.
    "Dans un contexte sécuritaire dégradé, la mort du brigadier
Ronan Pointeau nous montre que le combat contre les groupes
terroristes qui sévissent au Sahel n’est pas terminé", a
souligné dans un communiqué Florence Parly, la ministre
française des Armées.
    Trente-huit militaires maliens ont été tués le 30 septembre
lors d'attaques coordonnées contre deux bases militaires dans le
centre du Mali.

 (Tiemoko Diallo, Paul Lorgerie et Souleymane Ag Anara, Matthieu
Protard pour le service français)
 

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.