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Les rebelles syriens abandonnent Khan Cheikhoun et la province d'Hama-OSDH
information fournie par Reuters 20/08/2019 à 09:36

 (Actualisé avec citation, précisions, contexte)
    BEYROUTH, 20 août (Reuters) - Les rebelles syriens se sont
retirés de Khan Cheikhoun, dans le  sud de la province d'Idlib,
et ont abandonné leurs dernières positions dans la province
voisine de Hama sous la pression des forces gouvernementales,
rapportent mardi l'Observatoire syrien des droits de l'homme
(OSDH) et des opposants locaux.
    L'armée syrienne a pris position lundi à Khan Cheikhoun, qui
était l'un des principaux enjeux de la vaste offensive lancée
fin avril avec l'appui de l'aviation russe dans le nord-ouest du
pays, dernière région aux mains des insurgés.
    Les djihadistes d'Hayat Tahrir al Cham (Organisation de
libération du Levant) parlent, eux, d'un redéploiement à Khan
Cheikhoun et nient avoir quitté la province d'Hama. 
    "Après le bombardement féroce des forces ennemies
criminelles (...), les moudjahidines se sont repositionnés hier
soir dans le sud de la ville de Khan Cheikhoun - la partie sud
est toujours sous le contrôle des moudjahidines", assure le
mouvement armé dans un communiqué diffusé via Telegram.
    Les rebelles tenaient la ville depuis 2014. Leur présence
dans la province voisine de Hama remonte, elle, au tout début du
conflit, qui a éclaté en 2011. 
    Avec la progression des forces gouvernementales à Khan
Cheikhoun, les derniers rebelles d'Hama risquaient
l'encerclement, notamment à Latamneh et Kafr Zeïta, dans le nord
de la province. D'après des opposants locaux, ils ont donc
quitté les deux localités.
    Khan Cheikhoun a été le théâtre, le 4 avril 2017, d'un
bombardement au gaz sarin que les enquêteurs de l'Organisation
pour l'interdiction des armes chimiques ont imputé à l'armée
syrienne. Damas nie avoir eu recours à telles armes. 
    L'offensive lancée fin avril a fait plusieurs centaines de
milliers de déplacés, qui ont afflué vers la frontière turque. 
    L'Union des organisations de secours et de soins médicaux
(UOSSM) basée aux Etats-Unis, qui soutient des établissements du
nord-ouest de la Syrie, a fait état samedi de 730 civils tués
depuis la fin avril. L'Onu parle d'un demi-millier de victimes
civiles. La France a lancé vendredi un appel à la cessation
immédiate des hostilités et a condamné "en particulier" la
poursuite des frappes aériennes des forces gouvernementales.
 
    
    

 (Tom Perry, Jean-Philippe Lefief pour le service français)
 

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