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Le scrutin européen ne fait pas paniquer les marchés-Muzinich
information fournie par Reuters 18/04/2019 à 12:36

    PARIS, 18 avril (Reuters) - Les élections européennes de mai
sont lourdes d'enjeux mais ne devraient pas entraîner de
bouleversements majeurs sur les marchés, estime Fabrizio Pagani,
responsable mondial de la stratégie économique et des marchés de
capitaux chez Muzinich & Co.
    La montée des forces souverainistes dans presque tous les
pays européens est un défi majeur pour l'Europe mais ne devrait
pas modifier à court terme l'équilibre des forces dans ses
instances, a déclaré jeudi l'expert de la société de gestion
spécialisée dans la dette privée.
    "Il y aurait des tensions sur les marchés uniquement en cas
de montée extrêmement forte des partis populistes, ce qui semble
peu probable", a-t-il dit lors d'un point de presse à Paris.
    Le Parti populaire européen (PPE), conservateur, et le Parti
socialiste européen (PSE) souffrent pour le premier de
dissensions internes et pour le second d'une baisse d'influence
mais ils n'en devraient pas moins conserver le contrôle du
Parlement européen à l'issue des scrutins qui se tiendront du 23
au 26 mai prochains dans les différents pays de l'Union, prévoit
Fabrizio Pagani.
    Il faudra cependant surveiller les évolutions politiques
dans certains pays au lendemain du scrutin, notamment en Italie,
où plusieurs scénarios sont envisageables, dont un remaniement
et des élections, a-t-il dit.
    Il est probable que les élections européennes traduiront une
montée en puissance de la Ligue (extrême droite) au détriment du
M5S, son partenaire dans la coalition au pouvoir à Rome, selon
Fabrizio Pagani.
    "Un tel scénario serait reçu plutôt favorablement sur les
marchés parce que la Ligue est perçue comme n'étant ni
anticapitaliste, ni hostile au développement, alors que le
positionnement du M5S est plus contestataire", a-t-il dit. 
    Le risque principal pour la construction européenne ne
réside cependant pas en Italie mais dans la perspective d'un
Brexit sans accord, a-t-il ajouté.
    La placidité des marchés face aux élections qui se profilent
ne signifie pas qu'elles sont sans importance, a insisté le
stratège de Muzinich.
    "Pour la première fois, nous avons de vraies élections
européennes et non plus un sondage sur la popularité des
gouvernement nationaux", a-t-il dit en évoquant notamment les
appels à une "renaissance européenne" lancés par le président
français Emmanuel Macron.
    "Nous aurons un référendum pour l'Europe et le taux de
participation sera un élément très important."
    

 (Patrick Vignal, édité par Marc Angrand)
 

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