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Johnson privilégie le scénario du Brexit sans accord-Guardian
information fournie par Reuters 06/08/2019 à 14:31

 (Actualisé avec déclarations de Gove et Varadkar)
    LONDRES, 6 août (Reuters) - Le scénario d'un Brexit sans
accord est privilégié par le Premier ministre Boris Johnson qui
n'entend pas renégocier les termes de l'accord de retrait auquel
Theresa May était parvenue, ont déclaré plusieurs diplomates
européens au Guardian.
    "Il est évident que le Royaume-Uni n'a pas d'autre projet",
écrit le quotidien dans son édition de mardi, citant un haut
responsable européen.
    "Aucune intention de négocier (...)", a poursuivi cette
source. "Le no deal semble désormais le scénario central du
gouvernement britannique."
    S'exprimant sous le sceau de l'anonymat, une source
gouvernementale britannique a réfuté ce point de vue et assuré
que le Royaume-Uni était disposé à trouver un accord, rejetant
l'absence de progrès sur Bruxelles. 
    "Nous voulons un accord. C'est dommage qu'ils ne veuillent
pas négocier avec nous", dit cette source britannique. 
    "Le fait que l'accord de retrait ait été à trois reprises
largement rejeté par la Chambre des communes signifie que s'ils
veulent un accord, il faut qu'ils soient prêts à renégocier.
Nous y sommes prêts et nous voulons qu'ils en soit ainsi."
    De son côté, le nouveau ministre Michael Gove, chargé des
préparatifs en cas de "no deal", s'est dit "profondément
attristé" par le refus européen de renégocier l'accord de
retrait. 
    "Le Premier ministre a été clair : il veut renégocier un bon
accord avec l'Union européenne et il y mettra toute l'énergie du
gouvernement", a dit Gove sur Sky News. 
    "Il nous faut absolument une nouvelle approche", a-t-il
ajouté. "Quoi qu'il arrive, alors que nous sommes prêts et
disposés à négocier, l'UE doit comprendre que nous partirons le
31 octobre, avec ou sans accord."
    Une porte-parole de la Commission européenne a de son côté
fait savoir que l'exécutif européen "resterait disponible au
cours des semaines à venir si le Royaume-Uni souhaitait discuter
et clarifier sa position, que ce soit par téléphone ou
physiquement".
    L'Union européenne veut éviter une sortie sans accord, mais
elle se prépare à l'hypothèse du "no deal", a-t-elle également
déclaré.
    Lors d'une visite en Irlande du Nord, le Premier ministre
irlandais Leo Varadkar a estimé que même si le Royaume-Uni
quittait l'Union européenne sans accord, les discussions entre
Londres et Bruxelles se prolongeraient pendant des années. 
    "Cela ne se termine pas le 31 octobre. S'il n'y a pas
d'accord, alors à un certain stade, nous devrons recommencer à
négocier et les premiers sujets à l'ordre du jour seront les
droits des citoyens, le règlement de la facture et la solution à
la frontière irlandaise. Une sortie sans accord ne mettra pas
fin au backstop (le mécanisme censé éviter le rétablissement
d'une frontière physique entre Irlande et Irlande du Nord)", a
déclaré Leo Varadkar. 

 (Guy Faulconbridge, Michael Holden, Nicolas Delame et
Jean-Stéphane Brosse pour le service français)
 

2 commentaires

  • 06 août 14:53

    Johnson fonce dans le mur mais il n'a pas la même puissance de frappe que son ami trumpminou. Le krach prévu le 1/11/2019 risque d'être retentissant en Europe et bien plus en UK.


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