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Hong Kong-Twitter et Facebook démantèlent des réseaux de désinformation
information fournie par Reuters 20/08/2019 à 08:41

    20 août (Reuters) - Twitter  TWTR.N  et Facebook  FB.O  ont
annoncé lundi avoir mis fin à une campagne menée sur leurs
réseaux avec l'appui des autorités chinoises pour discréditer
les manifestants hongkongais.
    Twitter dit avoir fermé 936 comptes et parle d'une
initiative apparemment coordonnée, soutenue par l'État, lancée
en Chine continentale. Selon le site de micro-blogging, les
comptes en question étaient les plus actifs, mais un réseau plus
vaste d'environ 200.000 comptes a été démantelé avant qu'il ne
devienne réellement actif.
    Facebook dit, de son côté, avoir supprimé les comptes et les
pages d'un petit réseau après une alerte de Twitter. Le réseau
social ajoute que son enquête a révélé l'existence de liens
entre ce réseau et les autorités chinoises.
    Lancé en juin contre un projet de loi aujourd'hui suspendu
qui aurait autorisé les extraditions vers la Chine, le mouvement
de contestation hongkongais s'est élargi à la défense des
libertés garanties par le principe "un pays, deux systèmes",
accepté dans le cadre de la rétrocession de l'ex-colonie
britannique, en 1997. 
    Cette formule reconnaît la souveraineté chinoise sur la
"région administration spéciale" tout en garantissant son
autonomie et le respect des libertés individuelles.
    De nombreux gouvernements font pression sur les réseaux
sociaux pour les amener à agir contre les campagnes de
désinformation en ligne, notamment à l'approche d'élections.
Selon les résultats de l'enquête menée aux Etats-Unis sur la
présidentielle de 2016, la Russie s'est ingérée de manière
"radicale et systématique" dans la campagne électorale pour
favoriser Donald Trump. 
    Twitter et Facebook, auxquels Pékin interdit l'accès en
Chine continentale, sont utilisables à Hong Kong. Les deux
firmes américaines y ont été mises en cause après la diffusion
sur leurs réseaux de publicités réalisées pour le compte des
autorités chinoises afin de dénoncer les actes des manifestants
démocrates.
    En réaction, Twitter a annoncé lundi que les publicités
provenant des pouvoirs publics ne seraient désormais plus
acceptées. 
    Selon l'Ads Transparency Center de Twitter, l'agence de
presse Chine Nouvelle et le télédiffuseur public China Global
Television Network (CGTN) ont financé des campagnes de publicité
vidéo accusant les manifestants de recourir à la violence et
affirmant que les Hongkongais souhaitaient la fin du mouvement.

 (Katie Paul et Elizabeth Culliford avec Sayanti Chakraborty,
Jean-Philippe Lefief pour le service français, édité par Benoît
Van Overstraeten)
 

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