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Heurts à Hong Kong après un appel à l'aide des manifestants au Royaume-Uni
information fournie par Reuters 15/09/2019 à 17:27

 (Actualisé § 11-12-13)
    HONG KONG, 15 septembre (Reuters) - De nouveaux heurts ont
éclaté dimanche entre la police et des milliers de manifestants
qui défilaient près du Parlement et du siège de l'exécutif à
Hong Kong, après s'être rassemblés plus tôt dans la journée
devant le consulat britannique, où ils ont demandé à l'ancienne
puissance coloniale de veiller à ce que Pékin honore ses
engagements en matière de libertés.
    La police a tiré des grenades de gaz lacrymogène et utilisé
un canon à eau pour disperser les protestataires, toujours aussi
déterminés après des mois de contestation née du rejet d'un
projet de loi d'extradition vers la Chine désormais retiré.
    Des manifestants ont riposté en jetant divers projectiles,
dont des pierres et des cocktails Molotov, selon la police de
Hong Kong.
    Dans le quartier d'Admiralty, certains ont arraché devant
une base de l'armée chinoise une banderole commémorant le 70e
anniversaire de la fondation de la République populaire de
Chine, le 1er octobre, qu'ils ont par la suite incendiée.
    Les protestataires s'étaient auparavant rassemblé dans le
calme devant le consulat britannique, où ils ont entonné le "God
Save The Queen", agité l'"Union Jack" et demandé au Royaume-Uni
de garantir leur autonomie.
    La Déclaration commune sino-britannique, signée en 1984, a
présidé à la rétrocession de Hong Kong à la Chine en 1997. Elle
prévoit, en vertu du principe "un pays, deux systèmes", le
maintien dans l'ancienne colonie britannique d'un haut degré
d'autonomie et un niveau de libertés inconnu en Chine.
    Certains manifestants brandissaient dimanche des pancartes
frappées de slogan comme "la Déclaration commune est VIDE" ou
"SOS HONG KONG". 
    Alors que de nombreux jeunes cherchent à quitter Hong Kong,
les manifestants estiment que la Grande-Bretagne devrait changer
le statut du passeport national britannique d'outre-mer,
catégorie créée après la rétrocession à la Chine.
    Le passeport permet à son titulaire de séjourner en
Grande-Bretagne pendant six mois, mais celui-ci n'a pas
automatiquement le droit d'y vivre ou d'y travailler.
    "Je suis ici pour demander au Royaume-Uni de protéger les
droits de nos citoyens à Hong Kong et de prendre la défense de
Hong Kong dans le cadre de la Déclaration commune", a dit à
Reuters Jacky Tsang, 25 ans. 
    Dans la soirée, de nouveaux incidents ont opposé les forces
de l'ordre à des petits groupes mobiles de manifestants.
    A Fortress Hill, dans le nord de l'île de Hong Kong, des
hommes vêtus de tee-shirts blancs, certains armés de bâtons, ont
affronté des militants anti-gouvernementaux.
    Une importante présence policière était visible à
l'intérieur et autour des stations de métro.
    Le territoire est secoué par des manifestations depuis le
mois de juin. Parti du rejet d'un projet de loi d'extradition
vers la Chine continentale, désormais abandonné par l'exécutif
hongkongais, le mouvement a débordé de sa revendication initiale
et réclame désormais plus de démocratie et plus d'indépendance
pour l'ancienne colonie britannique. 
    
    VOIR AUSSI
    CHRONOLOGIE de la contestation à Hong Kong  

 (Marius Zaharia, Poppy McPherson, Twinnie Siu, Jessie Pang et
Farah Master
Arthur Connan et Tangi Salaün pour le service français, édité
par Henri-Pierre André)
 

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