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GESTION-Axa IM privilégie crédit HY et dette émergente au détriment des actions
information fournie par Reuters 28/06/2019 à 11:24

    PARIS, 28 juin (Reuters) - Les signes de dégradation du
cycle mondial sont toujours présents et poussent à la prudence
sur les actions des marchés développés prévient Axa IM, qui
continue de privilégier en conséquence le portage sur le crédit
à haut rendement et la dette émergente. 
    Alors que tous les yeux sont tournés vers la rencontre de
samedi entre le président américain Donald Trump et son
homologue chinois Xi Jinping dans l'espoir d'une trêve dans la
guerre commerciale que les oppose, Laurent Clavel, responsable
de la recherche de la société de gestion se fait peu d'illusion.
    "Nous pourrions ne voir aucune hausse des droits de
douane... mais sans parvenir à un accord : avec la course à la
présidentielle américaine, les tensions devraient rester vives,
érodant ainsi la confiance mondiale", écrit-il dans un point sur
la stratégie d'investissement à mi-année. 
    Pour Serge Pizem, responsable de la gestion multi-asset
d'Axa IM, les signes de dégradation du cycle mondial sont encore
présents et le dernier rapport sur l'emploi aux Etats-Unis peut
être considéré comme une autre preuve importante de cette
nouvelle trajectoire. 
    Si la société de gestion prévoit toujours une croissance
supérieure au potentiel aux Etats-Unis, de 2% au deuxième
trimestre et de 2,4% sur l'ensemble de l'année, Laurent Clavel,
prévient que "les dommages causés par le durcissement passé des
conditions financières pourraient déjà être irrémédiables."
    Il s'attend à ce que la Réserve fédérale réduise ses taux en
septembre et en décembre pour compenser ce resserrement passé
des conditions financières. 
    Rappelant les très fortes attentes de baisse des taux des
marchés, Serge Pizem note que si la Fed n'a pas l'intention de
les resserrer rapidement, elle devra tempérer les anticipations
- ce qu'elle a commencé à faire - et que les actions comme les
obligations ont tendance à mal réagir dans ce genre de
situation. 
    "Si la Fed réduit bel et bien ses taux, l'histoire montre
que les marchés réagissent en fonction de la raison qui a motivé
ce geste", rappelle-t-il. 
    Si la baisse des taux est liée à un fléchissement de la
croissance, l'environnement devient défavorable aux actions,
comme cela avait été le cas en janvier 2001 ou en septembre
2007. 
    En revanche, si la Fed conduit des baisses préventives afin
de se prémunir contre des risques baissiers futurs alors que la
croissance résiste, comme ce fut le cas en juillet 1995 ou en
septembre 1998, alors son intervention peut doper les marchés
actions. 
    "La marge d'erreur des marchés et de la Fed paraît désormais
assez réduite", souligne toutefois Serge Pizem qui ne pense pas
que les bons du Trésor américain et le dollar s'éloigneront
beaucoup des leurs niveaux actuels compte tenu de ce
qu'intègrent déjà leurs valorisations. 
    

 (Marc Joanny, édité par Blandine Hénault)
 

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