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GB-Johnson renonce à bloquer la loi sur le report du Brexit
information fournie par Reuters 05/09/2019 à 13:19

 (Actualisé avec porte-parole de Johnson, Gove, Corbyn)
    LONDRES, 5 septembre (Reuters) - Le gouvernement de Boris
Johnson a renoncé à essayer d'empêcher l'adoption définitive
d'une proposition de loi qui le contraint à demander un nouveau
report de trois mois du Brexit s'il ne parvient pas à un accord
avec l'Union européenne d'ici à la mi-octobre.
    Le texte voté mercredi par la Chambre des communes va être
transmis à la Chambre des Lords, où certains élus conservateurs
pro-Brexit envisageaient de déposer une série d'amendements pour
ralentir son examen et empêcher son adoption avant la suspension
des activités du Parlement pour cinq semaines lundi prochain.
    Mais le gouvernement, qui ne dispose plus de la majorité aux
Communes, a annoncé tôt jeudi matin qu'il renonçait à s'opposer
à l'adoption de la loi, ouvrant la porte à un report du Brexit
jusqu'au 31 janvier 2020.  
    Le gouvernement se pliera à la nouvelle loi si elle est
votée par la Chambre des Lords, a confirmé par la suite le
ministre Michael Gove, chargé des préparatifs d'un "no deal",
après avoir laissé entendre le contraire le week-end dernier. 
    Selon Richard Newby, un Lord issu du Parti libéral démocrate
(opposition) qui s'apprêtait à passer ses nuits à Westminster
pour permettre l'adoption du texte, le gouvernement a compris
qu'il était inutile de s'entêter après ses lourdes défaites lors
des votes de mercredi.
    "Ceux de l'autre camp ont réalisé que leur attitude était
encore plus stupide que d'habitude, qu'ils avaient l'air bêtes
et qu'il nous fallait trouver un moyen d'avancer", a-t-il
déclaré à la BBC Radio.
    Boris Johnson, qui promettait encore mercredi de sortir de
l'UE le 31 octobre "quoi qu'il arrive", espère désormais qu'une
fois la loi adoptée, les députés se montreront disposés à voter
en faveur de sa motion proposant la tenue d'élections
anticipées, qu'ils ont nettement rejetée mercredi.
    Le refus des élections par les Communes est "intenable", a
jugé jeudi le porte-parole de l'ancien chef de la diplomatie.
    "Le Premier ministre est très clair sur le fait qu'il doit y
avoir des élections avant le Conseil européen des 17 et 18
octobre. Les électeurs doivent avoir leur mot à dire sur la
façon dont ce bazar doit être résolu", a-t-il ajouté.    
    Plus de trois ans après le référendum de 2016 en faveur du
Brexit, Boris Johnson table sur la lassitude et la frustration
des électeurs envers les parlementaires et envers Bruxelles pour
obtenir une majorité susceptible de soutenir sa stratégie de
sortie de l'UE.
    Le chef de file du Parti travailliste, Jeremy Corbyn, a
répété jeudi qu'il accéderait à la demande du Premier ministre
d'organiser des élections dès que la loi visant à empêcher un
Brexit sans accord aurait été définitivement adoptée.

 (Andrew MacAskill
Tangi Salaün pour le service français)
 

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