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GB/Indicateurs-Le déficit budgétaire a dépassé toutes les prévisions en mai
information fournie par Reuters 21/06/2019 à 10:57

 (.)
    LONDRES, 21 juin (Reuters) - Principaux indicateurs
macroéconomiques britanniques publiés depuis le début du mois:
    
    * DÉFICIT BUDGÉTAIRE DE £5,12 MILLIARDS EN MAI (CONSENSUS:
£4,1 MILLIARDS)
    21 juin - Le déficit budgétaire a été bien plus élevé que
prévu en mai, rappelant au prochain Premier ministre que sa
marge de maneouvre sera peut-être limitée s'il doit amortir un
éventuel choc économique lié au Brexit.
    Le déficit a atteint 5,115 milliards de livres (5,737
milliards d'euros), a annoncé l'Office national de la
statistique (ONS) vendredi, en hausse de 23% par rapport à mai
2018 et supérieur à toutes les prévisions d'économistes
recueillies par Reuters, le consensus le donnant à 4,1
milliards.
    Sur les deux premiers mois de l'exercice 2019-2020, entamé
le 1er avril, le déficit est supérieur de 18% à celui de la
période comparable de l'exercice précédent, à un peu moins de 12
milliards de livres.
    L'ONS a révisé à la hausse son estimation du déficit
2018-2019 à 24,0 milliards delivres contre 23,5 milliards
précédemment, un montant qui équivaut à 1,1% du produit
intérieur brut (PIB). Le ministre des Finances, Philip Hammond,
avait un objectif de 22,8 milliards.
    Les dépenses budgétaires ont augmenté de 2,6% en mai, en
raison surtout d'achats de biens et de services. Même si les
recettes fiscales ont été dans l'ensemble solides, l'impôt sur
les sociétés a rapporté 0,8% de moins qu'en mai 2018, sa
première baisse pour un mois de mai depuis 2013.
    Tableau:        
    
    * BAISSE DE 0,5% DES VENTES AU DÉTAIL EN MAI
    20 juin - Les ventes au détail au Royaume-Uni ont accusé en
mai leurs plus forte baisse de l'année, le mauvais temps ayant
découragé les achats de vêtements de saison, montrent les
statistiques officielles publiées jeudi, qui tendent à confirmer
que l'économie s'oriente vers un deuxième trimestre morose.
    Les ventes au détail affichent une baisse de 0,5% en mai,
comme prévu, après une contraction de 0,1% en avril.
    Par rapport à mai 2018, les ventes au détail sont en hausse
de 2,3%, leur plus faible progression depuis octobre 2018,
contre un consensus Reuters qui était à +2,7%.
    Cette deuxième baisse consécutive des ventes de détail n'est
pas prometteuse pour la croissance au deuxième trimestre d'une
économie britannique empêtrée dans la crise du Brexit.  
    Tableau  
    
    * L'INFLATION À 2%, L'OBJECTIF DE LA BANQUE D'ANGLETERRE
    19 juin - L'inflation au Royaume-Uni a ralenti le mois
dernier et les pressions à la hausse sur les coûts de
fabrication sont tombées au plus bas depuis trois ans, des
données qui pourraient rassurer la Banque d'Angleterre (BoE) sur
le fait qu'il n'y a pas d'urgence à relever les taux d'intérêt.
    Les prix à la consommation ont augmenté de 2,0% en rythme
annuel en mai, un rythme conforme aux attentes des économistes
interrogés par Reuters, après une progression de 2,1% en avril,
a indiqué mercredi l'Office national de la statistique (ONS).
    La faiblesse récente de l'inflation, conjuguée à un taux de
chômage au plus bas depuis 44 ans et à une hausse des salaires,
a pris le pas auprès des consommateurs britanniques sur les
incertitudes liées au Brexit, les dépenses des ménages étant le
principal moteur de l'économie du pays.
    Une inflation sous-jacente faible incite aussi la BoE à
retarder toute hausse de taux en attendant la sortie de
l'impasse sur le Brexit même si certains responsables ont
récemment dit qu'il ne faudrait pas trop tarder à les relever.  
      
    Hors énergie, alimentation, alcool et tabac, la hausse des
prix est ressortie en mai à 1,7% sur un an, comme prévu par les
économistes et à son plus bas niveau depuis janvier 2017.
    "L'inflation a baissé en mai avec la retombée des coûts de
voyage, tels que les billet d'avions, après les pics de Pâques
au mois d'avril", a dit le statisticien de l'ONS, Mike Hardie.
    L'inflation britannique, sous pression à la suite de la
baisse de la livre sterling après le référendum sur le Brexit de
juin 2016, a grimpé en 2017 à un plus haut de cinq ans à 3,1% en
novembre 2017, avant de retomber à l'objectif de 2% de la BoE.
    Dans le secteur manufacturier, les coûts des matières
premières, en bonne partie importées, ont augmenté de 1,3% en
mai sur un an, à leur rythme le plus faible depuis juin 2016 et
en net ralentissement par rapport au rythme de 4,5% d'avril.
    Les économistes attendaient une hausse de 0,8% de ces coûts.
    Les industriels ont relevé leurs prix en conséquence de 1,8%
(consensus +1,7%), soit le taux le plus bas depuis septembre
2016, après les avoir relevé de 2,1% en avril, précise l'ONS.   
    Tableau de la statistique  
    
    * HAUSSE DE 3,1% DES SALAIRES SUR FÉVRIER-AVRIL
    11 juin - La hausse des salaires en Grande-Bretagne a
dépassé le consensus sur la période février-avril tandis que le
taux de chômage restait au plus bas depuis 1975, a annoncé
l'Office national de la statistique (ONS) mardi.
    La hausse des salaires hebdomadaires, primes incluses, a été
de 3,1% annuels sur février-avril contre 3,3% sur janvier-mars
et un consensus Reuters donnant +3,0%.
    Hors primes, la hausse a été de 3,4% contre 3,3%, dépassant
toutes les prévisions. Sur le seul mois d'avril, elle a atteint
3,8%, la plus importante sur un mois depuis mai 2008.
    Le taux de chômage sur les trois mois à fin avril est resté
stable à 3,8%, comme prévu et au plus bas depuis la période
novembre-janvier 1975. 
    Le nombre de chômeurs a augmenté de 23.200 en mai pour
atteindre 1,103 million. 
    Le nombre de personnes disposant d'un emploi a augmenté de
32.000 à 32,746 millions sur les trois mois à fin avril, la
hausse la plus faible depuis la période juin-août 2018, les
entreprises disant avoir de plus en plus de mal à trouver du
personne qualifié.
    Tableau:      
    
    * L'AUTOMOBILE A SUBI UNE CONTRACTION SANS PRÉCÉDENT EN
AVRIL
    10 juin - L'économie britannique a subi en avril une forte
contraction de 0,4% après un recul de 0,1% en mars, et la
production automobile en particulier a accusé une baisse de
production sans précédent, les industriels n'ayant pu revenir
sur les fermetures de sites auparavant planifiées pour la
période à laquelle ils pensaient voir la Grande-Bretagne quitter
l'Union européenne (UE).
    Sur trois mois à fin avril, la croissance a ralenti à 0,3%,
un pourcentage inférieur aux attentes, contre 0,5% au premier
trimestre 2019 et le taux de croissance annuel en rythme annuel
a fléchi à 1,3% a précisé l'Office national de la statistique
(ONS) lundi.
    La production industrielle a reculé de 2,7% d'un mois sur
l'autre et la production manufacturière de 3,9%, sa plus forte
baisse depuis juin 2002.
    
    Développé  
    Tableau mensuel du PIB:  
    
    BAISSE RECORD DES IMPORTATIONS DE BIENS
    10 juin - L'ONS a par ailleurs annoncé que les importations
avaient baissé de 14,4% en volume en avril par rapport à mars,
leur recul le plus fort depuis que la statistique existe, soit
janvier 1998.
    Les exportations ont elles baissé de 10,9% en avril par
rapport à mars, leur recul le plus prononcé depuis juillet 2006.
    La Grande-Bretagne a ainsi dégagé un déficit commercial de
12,113 milliards de livres (13,607 milliards d'euros) en avril
contre 15,430 milliards en mars et un consensus le donnant à
12,96 milliards.
    Tableau de la balance commerciale:  
    
    Les indicateurs publiés en mai  

 (Service économique)
 
 

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