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GB/Indicateurs-Rebond inattendu des ventes au détail en juin
information fournie par Reuters 18/07/2019 à 10:49

 (.)
    LONDRES, 18 juillet (Reuters) - Principaux indicateurs
macroéconomiques britanniques publiés depuis le début du mois:
    
    * REBOND DE 1,0% DES VENTES AU DÉTAIL EN JUIN
    18 juillet - Les ventes au détail au Royaume-Uni ont rebondi
en juin, contrairement aux attentes, montrent les statistiques
officielles publiées jeudi, qui pourraient relancer l'espoir que
l'économie échappe à la récession au deuxième trimestre.
    Les ventes au détail ont affiché une hausse de 1,0% en juin
en volume, alors que les économistes interrogés par Reuters
attendaient une baisse de 0,3%, après un repli de 0,5% en mai.
    Par rapport à juin 2018, elles ont été en progression de
3,8% le mois dernier, là aussi meilleures que prévu.
    De nombreux économistes pensent que l'économie britannique
est face à un risque de récession au deuxième trimestre,
contrecoup du boom provoqué par l'accumulation de stocks qui a
eu lieu avant l'échéance fixée initialement en mars pour le
Brexit. Cette reprise des ventes pourrait limiter ce risque.
    Tableau:  
    
    * L'INFLATION RESTE À 2%, BAISSE POUR LES PRIX PRODUCTEURS
    19 juin - L'inflation au niveau des prix à la consommation
est restée stable en juin au Royaume-Uni mais elle a reculé au
niveau des coûts de fabrication pour la première fois depuis
trois ans, montrent des données publiées mercredi par l'Office
national de la statistique (ONS).
    Les prix à la consommation ont augmenté de 2,0% en rythme
annuel en juin, comme en mai, un rythme conforme aux attentes
des économistes interrogés par Reuters et qui correspond à
l'objectif de la Banque d'Angleterre (BoE).
    Hors énergie, alimentation, alcool et tabac, la hausse des
prix est ressortie à 1,8% sur un an, comme prévu par les
économistes, contre 1,7% le mois précédent.
    Dans le secteur manufacturier, les coûts des matières
premières, en bonne partie importées, ont baissé de 0,3% en juin
sur un an, leur première baisse depuis trois ans, après une
hausse de 1,4% en mai (révisé de 1,3%).
    Les économistes attendaient en moyenne une hausse de 0,5% de
ces coûts.
    Les industriels ont baissé leurs prix en conséquence de 0,1%
sur le mois pour une hausse de 1,6% sur un an (consensus +1,7%),
soit le taux le plus bas depuis septembre 2016.
    Les statistiques de l'ONS montrent aussi que les prix
immobiliers à Londres ont chuté de 4,4% en juin en variation
annuelle, leur plus forte baisse depuis août 2009. Dans
l'ensemble du pays la croissance des prix immobiliers a ralenti
à 1,2%, égalant le plus bas de six ans touché en février.
    Tableau des prix à la consommation  
    Tableau des prix producteurs  
    
    * CROISSANCE SALARIALE ANNUELLE +3,6% SUR 3 MOIS À FIN MAI
    16 juillet - Les salaires britanniques, primes non
comprises, ont augmenté au rythme le plus soutenu depuis près de
11 ans sur la période mars-mai mais le marché de l'emploi donne
des signes d'affaiblissement.
    Ces salaires de base ont augmenté de 3,6% annuellement, plus
que le consensus Reuters qui donnait une hausse de 3,5%.
    Primes incluses, les rémunérations ont augmenté de 3,4%
après un gain de 3,2% et un consensus donnant +3,1%.
    La Banque d'Angleterre (BoE) a dit s'attendre à une
croissance des salaires de 3% en fin d'année. Elle pense qu'elle
pourrait de ce fait devoir remonter les taux d'intérêt pour
autant que la Grande-Bretagne puisse éviter un Brexit sans
accord.
    Le taux de chômage est resté comme prévu à 3,8% sur la
période mars-mai, au plus bas depuis la période de trois mois à
fin janvier 1975. Le nombre de personnes sans emploi a baissé de
51.000 à un peu moins de 1,3 million.
    Mais la croissance du nombre d'emplois a été limitée à
28.000, la plus faible depuis la période de trois mois à fin
avril 2018. Le nombre d'offres d'emploi est tombé lui au plus
bas depuis plus d'un an.
    
    Tableau:      
    
    * LE DÉFICIT COMMERCIAL AU PLUS BAS DEPUIS SEPTEMBRE 2018
    10 juillet - Le déficit commercial britannique a décru plus
fortement que prévu en mai pour tomber à son plus bas niveau
depuis huit mois, et même depuis 2014 pour les seuls échanges de
biens avec les pays de l'Union européenne, selon les données
publiées mercredi par l'Office national de la statistique (ONS).
    Le déficit des échanges de marchandises est ressorti à
11,524 milliards de livres (12,822 milliards d'euros), au plus
bas depuis septembre 2018, contre 12,761 milliards (révisé) en
avril.
    Les économistes prévoyaient en moyenne une dégradation à
12,55 milliards de livres par rapport au chiffre de 12,113
milliards annoncé en première estimation pour avril. 
    En volume, les exportations ont progressé de 3,3% en mai
alors que les importations ont reculé de 2,9%.
    Le déficit des échanges de biens avec l'UE a diminué à 6,619
milliards de livres, au plus bas depuis septembre 2014, contre
7,506 milliards en avril.
    En intégrant les services, dont la balance a été positive de
9,2 milliards de livres, le déficit commercial total du
Royaume-Uni est ressorti à 2,324 milliards de livres en mai, là
aussi un plus bas depuis septembre 2018, contre 3,716 milliards
le mois précédent.
    Tableau  
    
    * Le PIB estimé en hausse de 0,3% en mai, plus que prévu
    10 juillet (Reuters) - L'économie britannique a enregistré
une croissance plus forte que prévu en mai, grâce à un rebond de
la production automobile après des fermetures de site le mois
précédent, selon des données publiées mercredi par l'ONS.
    Le produit intérieur brut (PIB) a progressé de 0,3% après
une contraction de 0,4% le mois précédent. Les économistes
interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une hausse limitée
à 0,1%.
    "L'économie a renoué avec la croissance au mois de mai à la
suite de la baisse observée en avril. Cela est dû principalement
au redressement partiel de la production automobile", a déclaré
Rob Kent-Smith, statisticien à l'ONS.
    Les constructeurs automobiles présents au Royaume-Uni ont
pour la plupart avancé à avril leurs fermetures d'usines
estivales pour maintenance, anticipant des perturbations
immédiatement après le Brexit, dont la date initialement prévue
était le 29 mars mais qui a depuis été repoussé au 31 octobre.
    La Banque d'Angleterre, qui s'alarme autant des tensions
commerciales internationales que des incertitudes autour du
Brexit, a prédit le mois dernier une stagnation du PIB au
deuxième trimestre après la croissance de 0,5% enregistrée sur
les trois premiers mois de l'année.
    Publiées la semaine dernière, les enquêtes d'IHS Markit
auprès des directeurs d'achat des secteurs manufacturier et des
services ont donné à penser que l'activité dans la cinquième
économie mondiale a fortement ralenti en juin et peut-être même
accusé une contraction.  
    La statistique de mercredi laisse toutefois espérer une
légère croissance. Par rapport à mai 2018, le PIB a augmenté de
1,5%, dépassant là aussi le consensus qui était à +1,3%.
    Tableau  
    
    Les indicateurs publiés en juin  

 

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