Signera, signera pas ? Alors que François Hollande a entamé ce dimanche une visite officielle de deux jours et demie en Inde, le contrat Rafale est dans toutes les têtes. Lors de son séjour en France en avril 2015, le Premier ministre Narendra Modi avait demandé à la France 36 exemplaires de l'avion de chasse. Depuis, les deux gouvernements négocient, entre autres, le prix de ces chasseurs et de leur armement. Si, de source diplomatique indienne, on assure que le contrat est presque bouclé, il reste quelques obstacles à lever. « Les discussions continuent en ce moment, a indiqué vendredi l'ambassadeur de France en Inde, François Richier. Il s'agit de négociations complexes et nous restons optimistes, mais n'avons aucune certitude. » Le 12 janvier, le très influent conseiller du Premier ministre indien à la sécurité nationale, Ajit Doval, était à Paris pour faire avancer les pourparlers. Cette effervescence autour du Rafale illustre la teneur très économique de la visite présidentielle.
En 2016, l'Inde sera l'économie la plus dynamique du monde, avec un taux de croissance estimé à 7,5 % par le FMI. Du coup, l'enjeu du séjour de François Hollande sera de concrétiser des partenariats commerciaux, mais aussi des investissements en Inde par des entreprises françaises qui pourraient doper les exportations tricolores. Parmi les secteurs visés : l'énergie, l'armement, le développement urbain, le transport.
Ces accords...
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