Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

France-Plainte d'Alteo pour le vol de tonnes de bauxite
information fournie par Reuters 28/02/2019 à 12:47

 (Actualisé avec précision chronologique, §7)
    MARSEILLE, 28 février (Reuters) - La société Alteo a annoncé
jeudi avoir porté plainte pour le vol de plusieurs tonnes de
minerai de bauxite qui ont été déversées le 12 février devant le
ministère de la Transition écologique par des militants opposés
aux rejets en mer effectués par l'usine de Gardanne
(Bouches-du-Rhône).
    L'association ZEA de protection de l'océan avait revendiqué
l'opération devant le ministère, à Paris, soulignant que les
"responsables allaient devoir apprendre à vivre avec ces
pollutions de boues rouges".
    "Alteo a porté plainte pour vol, des militants de
l'association ZEA s'étant introduits sur son site de 'Mange
Garri', qui est privé et fermé, pour prélever un matériau de
manière illégale et ce à des fins calomnieuses et mensongères",
précise le groupe dans un communiqué.
    Alteo indique que la matière déversée ne présentait "aucune
toxicité" et qu'il n'y a plus "aucun rejet de boues rouges dans
la mer" depuis le 1er janvier 2016 et la mise en service d'une
nouvelle station de traitement des eaux.
    Le groupe Alteo est régulièrement pointé du doigt par les
associations de défense de l'environnement pour avoir déversé
pendant des années des boues rouges dans la Méditerranée.
    L'usine d'alumine bénéficiait depuis 1966 du droit de
rejeter les résidus solides du traitement de la bauxite à une
profondeur de 320 mètres dans un canyon marin au coeur du parc
national.
    Au total, en un demi-siècle, quelque 20 millions de tonnes
de boues rouges ont été déversées sur plus de 2.000 km2 de fonds
marins. 
    Le site des Bouches-du-Rhône, qui représente 440 emplois
directs et 300 indirects, a obtenu en décembre 2015
l'autorisation de poursuivre jusqu'au 31 décembre 2021 le rejet
en mer d'effluents liquides dérogeant aux valeurs limites
d'émissions pour six paramètres dont l'arsenic, l'aluminium et
le fer - une dérogation ramenée à la fin 2019 par le tribunal
administratif de Marseille.

 (Jean-François Rosnoblet, édité par Sophie Louet)
 

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.