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Philippe dénonce un détournement du droit de retrait à la SNCF
information fournie par Reuters 19/10/2019 à 21:03

 (Actualisé avec SNCF pour la journée de dimanche et CGT §
2-7-8)
    PARIS, 19 octobre (Reuters) - Le Premier ministre Edouard
Philippe a dénoncé samedi un détournement "inacceptable" du
droit de retrait à la SNCF où le trafic était encore "très
perturbé" en ce premier jour des vacances scolaires de la
Toussaint, faute d'accord trouvé entre salariés et direction du
groupe.
    La compagnie ferroviaire a annoncé dans la soirée que la
circulation des trains Ouigo, son service low-cost, totalement
interrompue samedi, reprendrait progressivement dimanche mais
avec un train sur trois seulement maintenu. 
    L'arrêt de travail de certains conducteurs et contrôleurs a
été décidé par la CGT et Sud-Rail à la suite d'une collision,
survenue mercredi en Champagne-Ardenne, entre un TER et un
convoi exceptionnel à un passage à niveau, faisant trois blessés
selon la direction de la SNCF. 
    "Les raisons pour lesquelles cette situation inacceptable
intervient est un détournement du droit actuel, la volonté de ne
pas respecter la loi sur la grève dans les services publics, de
la détourner pour avoir un impact maximal", a dit le chef du
gouvernement lors d'un déplacement gare de l'Est à Paris. 
    "J'ai demandé à la SNCF d'examiner toutes les suites qui
pouvaient être données, et notamment les suites judiciaires, car
il n'est pas acceptable que le détournement de la loi mette
autant de Français dans des situations extrêmement
dommageables", a-t-il ajouté aux côtés du PDG de la SNCF
Guillaume Pépy. 
    Dénonçant une "grève surprise", ce dernier a fait savoir que
la direction mettait "en demeure" les conducteurs ayant "abusé
du droit de retrait" et qui "ne respectent pas la loi sur la
grève dans les services publics" et a brandi la menace de
sanctions disciplinaires.  
    Dans un communiqué, la Fédération CGT des cheminots a
reproché aux pouvoirs publics et à l'entreprise d'"évacuer" la
sécurité.
    "Le droit de retrait aurait dû être réglé en quelques heures
si le gouvernement ne s’en était pas mêlé mais Edouard Philiipe
veut le pourrissement et use de provocations pour cela", accuse
la Fédération CGT.     
    Selon les syndicats, qui font état pour leur part de 11
blessés dans l'accident survenu mercredi, l'agent qui conduisait
le train avec 70 passagers à bord et sans contrôleur a dû gérer
seul la situation alors qu'il était blessé. Le droit de retrait
est le droit d'un salarié à cesser le travail en cas de danger
imminent pour sa vie ou sa santé. 
    Prise de court par cette grève surprise, la direction de la
SNCF a lancé vendredi une concertation avec les syndicats qui
s'est terminée, après cinq heures de discussions, sans que les
deux parties ne parviennent à se mettre d'accord.

 (Marine Pennetier et Henri-Pierre André)
 

1 commentaire

  • 19 octobre 17:11

    il faut privatiser la sncf pour que cette société redevienne rentable et surtout fiable pour les usagers . la sncf coûte chère aux français pour un service nul . dans le privé on ne fait pas grève pour rien .


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