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France-La centrale à charbon de Cordemais pas forcément condamnée
information fournie par Reuters 11/01/2019 à 13:26

    PARIS, 11 janvier (Reuters) - La centrale électrique de
Cordemais, en Loire-Atlantique, pourrait continuer à fonctionner
après 2022 avec une part de charbon, selon un courrier du
ministre de la Transition écologique que Reuters a pu consulter
vendredi.
    Dans cette lettre, adressée aux syndicats de Cordemais,
François de Rugy réaffirme l'engagement d'Emmanuel Macron et du
gouvernement, maintes fois répété, de fermer les quatre
dernières centrales à charbon d'ici à la fin du quinquennat.
    Mais il invoque parallèlement "la nécessité de préserver la
sécurité d'approvisionnement, dans un contexte marqué par les
incertitudes relatives notamment aux dates de mise en service de
l'EPR de Flamanville et de construction de la centrale de
Landivisiau (fonctionnant au gaz-NDLR)".
    Il fait donc état de la possibilité de poursuivre l'activité
sur le site de Cordemais au-delà de 2022, mais simplement comme
une "hypothèse" à ce stade.
    Dans ce cas de figure, le charbon serait remplacé par "un
combustible obtenu à partir de biomasse densifiée" et seulement
pour un "nombre d'heures limité aux besoins du réseau", avec la
possibilité de recourir en appoint au charbon "dans des
proportions ne dépassant pas toutefois 20% des volumes totaux".
    François de Rugy qualifie d'"intéressant" ce projet d'EDF
 EDF.PA , baptisé Ecocombust.
    Aux questions de qualité de l'air et de sécurité
d'approvisionnement se mêlent des enjeux sociaux, les syndicats
étant décidés à obtenir le maintien de l'activité sur les sites
des quatre centrales à charbon françaises.
    Le ministre de la Transition écologique a reçu jeudi les
syndicats de Cordemais auxquels il aurait assuré, selon un
communiqué de la CGT, que l'échéance de 2022 ne serait plus un
"verrou".
    La décision définitive dépendra notamment d'une analyse que
RTE, gestionnaire des lignes à haute tension française, doit
remettre au ministère dans les prochaines semaines, est-il
précisé dans le courrier de François de Rugy.
    Dans son bilan prévisionnel 2018, RTE jugeait que les unités
de production de Cordemais pourraient être fermées après le
démarrage de l'EPR de Flamanville, "mais pas avant".
    Le raccordement au réseau de la centrale nucléaire de
nouvelle génération n'est pas prévu avant l'an prochain. 

 (Simon Carraud, avec Benjamin Mallet, édité par Yves Clarisse)
 

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4 commentaires

  • 13 janvier 05:48

    Cordemais est une centrale incontournable pour l alimentation de la ligne THT Nantes BREST donc tant que la centrale a gaz de Landivisiau a l arret ( direct-energie-total) pas de fermeture


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