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EUROPEENNES-France-Querelle autour d'un débat sur le service public
information fournie par Reuters 14/05/2019 à 18:59

    PARIS, 14 mai (Reuters) - Plusieurs têtes de listes aux
élections européennes du 26 mai, dont Benoît Hamon
(Génération.s), Jean-Christophe Lagarde (UDI) et Nicolas
Dupont-Aignan (Debout la France) ont contesté mardi
l'organisation d'un débat le 22 mai sur France Inter et France
2. 
    Les protestataires jugent "inadmissible" le choix des deux
médias publics d'organiser une discussion en deux temps "avec
une répartition arbitraire" : à partir de 21h00 avec six
représentants de listes, puis environ une heure et demie plus
tard avec neuf autres débatteurs.
    Les six premiers correspondent aux camps donnés en tête dans
les sondages d'intention de vote : La République en
marche-Mouvement démocrate, Rassemblement national, Les
Républicains, La France insoumise, Europe Ecologie-les Verts et
Place publique-Parti socialiste. 
    "Appartient-il à France 2 et France Inter de jouer d’avance
l’élection du 26 mai en sélectionnant les listes de leur choix
?", s'insurgent Benoît Hamon, Nicolas Dupont-Aignan et
Jean-Christophe Lagarde dans un communiqué commun. 
    "Ce n'est pas au service public de l'audiovisuel de choisir
les bonnes ou les mauvaises listes. Ce choix appartient
souverainement aux citoyennes et aux citoyens par leur vote",
ajoutent les trois hommes, qui menacent de boycotter ce qu'ils
considèrent comme "une parodie de débat".
    Ils donneront une conférence de presse mercredi matin devant
les locaux de France 2.
    Le représentant du Parti communiste, Ian Brossat, a décidé
pour sa part de saisir le CSA "et dans l'attente de sa réponse,
de suspendre sa participation", a fait savoir son entourage. 
    "Ça suffit", a déclaré au Parisien Thomas Sotto, l'un des
présentateurs la soirée du France 2. 
    "Nous appliquons strictement les critères du CSA", a-t-il
fait valoir, invoquant un souci de "clarté" pour l'auditoire. 
    "Quand on a organisé notre débat à douze le 4 avril, on nous
a dit que cela manquait de clarté. Là, on essaie de mettre de la
clarté en ne pénalisant personne et certains candidats ne sont
encore pas contents. Peut-être faut-il penser aux
téléspectateurs qui sont aussi leurs électeurs ?" 
    Un nombre record de 34 listes s'affrontent pour les
élections européennes en France. 

 (Elizabeth Pineau, édité par Yves Clarisse)
 

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