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EN DIRECT-Le RN devant le parti présidentiel, percée des Verts
information fournie par Reuters 26/05/2019 à 21:47

 (.)
    PARIS, 26 mai (Reuters) - Le Rassemblement national est
arrivé dimanche en tête des élections européennes en France,
devant La République en marche, avec plus de 24% des voix, selon
les premières estimations.
   Le Rassemblement national a réussi son pari en prenant la
première place, avec 23,6% des voix, devant l'alliance La
République en marche-Modem, à 22,4%, selon une estimation
national d'Elabe pour BFM TV.
    La liste Europe Ecologie-Les Verts, conduite par Yannick
Jadot, réalise une percée que les sondages n'avaient pas
anticipée, avec 12,9%, ce qui la place en troisième position.
    Les Républicains, emmenés par François-Xavier Bellamy sont
quatrièmes, avec 8,4%, à plusieurs points des intentions de vote
dont ils étaient crédités durant la campagne.
    A gauche, l'attelage Parti socialiste-Place publique et La
France insoumise sont au coude-à-coude, avec 6,3%;
    Les autres listes sont sous les 5%, le seuil pour avoir des
élus au Parlement européen, notamment celles de Nicolas
Dupont-Aignan (3,4%), de Benoît Hamon (3,2%), du communiste Ian
Brossat (2,7%) et du centriste Jean-Christophe Lagarde (2,5%).
    
    21H30
    "Quand on termine deuxième à une élection, on ne peut pas
dire qu'on l'a gagnée", a déclaré le Premier ministre Edouard
Philippe. Tous les responsables politiques doivent entendre le
message des Français, il ne suffit pas de parler de colère, de
rejet et de crise. L'extrême droite consolide ses positions et
beaucoup de nos compatriotes ont le sentiment que l'heure est
aux solutions de repli."
    "L'heure est donc à l'action car les Français nous jugeront
au final sur une seule chose, des résultats. Nous en avons
obtenu en deux ans, mais incontestablement pas assez. Nous
devons (...) mettre en oeuvre une nouvelle méthode pour
davantage aider les territoires qui se sentent oubliés, pour
davantage associer les Français, les élus et les partenaires
sociaux, bref de mettre davantage d'humain dans notre politique
sans rien perdre de notre ambition ni de notre audace."
    

    
    20H40
    Le président du groupe France insoumise à l'Assemblée
nationale, Jean-Luc Mélenchon, a reconnu un résultat "très
décevant".
    "Nous allons continuer la bataille contre la menace
écologique qui s'avance et les injustices sociales qui
s'aggravent", a-t-il dit. 
    "Nous saurons assumer nos responsabilités et j'invite à ce
que se fédèrent tous ceux qui partagent cette volonté et qui
comprennent à quel point la lutte engagée dépend de la force de
conviction et d'engagement de chacun. La pente qui est prise est
mauvaise. Il est possible de l'inverser. Mais cela reste
impossible si chacun, en conscience, ne prend pas pour lui-même
ses responsabilités. C'est l'heure des combats et des
caractères."
    
    20h35
    La tête de liste des Républicains, François-Xavier Bellamy,
a reconnu sa défaite. 
    "Nous n'avons pas réussi à faire entendre aux Français notre
vision et notre proposition. L'enseignement que je tire de ce
résultat, c'est d'abord la crise profonde que traverse notre
démocratie", a-t-il dit.
    "De très nombreux électeurs se sont exprimés d'abord pour
voter contre. Une démocratie ne peut trouver un équilibre
durable quand elle n'offre que des élections par défaut.
    "Nous ne pouvons laisser la France s'enliser dans ce
désespoir politique. Cela montre l'ampleur de la tâche qui reste
à accomplir. La droite traverse une crise profonde. Tout est à
reconstruire."
    
    20h30
    La présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, a
estimé que le succès électoral de sa formation obligeait
Emmanuel Macron à "en tirer les conséquences".
    "Compte tenu du désaveu démocratique que le pouvoir subit ce
soir, il appartiendra au président de la République d'en tirer
les conséquences, lui qui a mis son crédit présidentiel dans ce
scrutin en en faisant un référendum sur sa politique et même sur
sa personne. Il n'a d'autre choix selon moi, au minimum, que de
dissoudre l'Assemblée nationale en faisant le choix d'un mode de
scrutin plus démocratique et enfin représentatif de l'opinion
réelle du pays."
    "Il n'a d'autre choix selon moi, au minimum, que de
dissoudre l'Assemblée nationale."
    
    20H20
    "C'est donc bien une vague verte européenne", a estimé la
tête de liste d'Europe Ecologie-Les Verts. "
    "Nous ne pouvons pas nous résigner élection après élection à
voir l'extrême droite dominer les scrutins et devenir une option
crédible de conquête du pouvoir", a-t-il ajouté.
    
    20h15 
    "Emmanuel Macron a fait un choix lourd de conséquences en
réduisant le débat européen à une croisade contre Marine Le Pen
pleine d'arrière-pensées. Ce qui n'a abouti qu'à une seule
chose, faire progresser les extrêmes", a déclaré le président
des Républicains, Laurent Wauquiez. 
    "Il a une lourde responsabilité, il n'a pas été un rempart
contre le rassemblement national, il a été ce soir l'artisan de
leur progression." 

    20h10 - Les résultats des européennes sont une "sanction
claire ainsi qu'une leçon d'humilité" adressées à Emmanuel
Macron, a jugé la tête de liste du Rassemblement national,
Jordan Bardella, lors de sa première déclaration post-résultats.
    "C'est lui et sa politique qui sont rejetés", a-t-il ajouté.
        
    

 (Service France, édité par Yves Clarisse)
 

2 commentaires

  • 26 mai 22:01

    On nous explique que les verts sont gagnants ....


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