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Des centaines de milliers de jeunes mobilisés pour le climat à travers le monde
information fournie par Reuters 25/05/2019 à 02:35

 (Chiffres actualisés)
    par Anna Ringstrom
    STOCKHOLM/BRUXELLES, 25 mai (Reuters) - Des centaines de
milliers ont manifesté vendredi à travers le monde pour exhorter
les responsables politiques à prendre des mesures plus
énergiques contre le dérèglement climatique, avec un accent
particulier mis sur l'Europe alors que les vingt-huit Etats
membres élisent leurs représentants au Parlement européen.
    "Si l'UE décidait de combattre sérieusement la crise
climatique, cela représenterait un changement global décisif", a
lancé Greta Thunberg, l'égérie suédoise de cette mobilisation de
la jeunesse.
    "Et les élections européennes ne devraient logiquement
porter que sur cette question. Mais ce n'est pas le cas. Pas du
tout", a-t-elle ajouté devant des milliers de manifestants
réunis sur une place du quartier des affaires de Stockholm.
    D'après les informations centralisées à 22h00 GMT par le
mouvement Fridays for Future, plus de 1,8 million de jeunes ont
répondu à cette nouvelle grève pour le climat dans plus de 2.350
villes de 125 pays.
    Le 15 mars, lors de la précédente grève mondiale de la
jeunesse pour le climat, la participation avait été estimée à
1,5 million de jeunes manifestants.
    A Paris, les slogans désormais traditionnels des
manifestations pro-climat tels que "Je suis climat" ou "There is
no Planet B" ont fleuri dans le cortège qui s'est élancé sous le
soleil de l'Opéra vers la place de la République. Des "Macron
démission" ont également retenti dans la foule.
    A l'avant-veille des élections européennes, le communiste
Ian Brossat, l'ex-socialiste Benoît Hamon et Manon Aubry, de La
France insoumise, tous trois têtes de liste au scrutin de
dimanche, se sont mêlés aux lycéens et collégiens.
    "Ce n'est pas le climat qu'il faut changer, c'est le
système", a dit cette dernière à la presse. "Si on veut 100%
d'énergies renouvelables, cesser le libre-échange qui organise
le grand déménagement du monde, alors il faut poser de nouvelles
règles européennes sur la table." 
    A Bruxelles, ils étaient environ 7.500 à avoir déserté leurs
salles de classe pour venir manifester. "Nous mettons la
pression sur les gouvernements et nous voulons qu'ils agissent
vite et tout de suite", a dit David Wicker, 14 ans, croisé dans
le cortège.
    Des rassemblements similaires se sont tenus en Inde, en
Turquie, en Gambie avec, partout, ce même slogan "There's Is No
Planet B" (il n'y a pas de planète de rechange).
    En Australie, premier engagé ce vendredi avec la
Nouvelle-Zélande, la manifestation de Melbourne était organisée
par le mouvement de désobéissance civique Extinction Rebellion
qui s'est fait connaître le mois dernier à Londres et commence à
essaimer dans d'autres régions du globe.
    A New York, des centaines de jeunes ont défilé de Columbus
Circle jusqu'à Times Square, exprimant leur soutien en faveur
d'un "Green New Deal", qui vise à élaborer une stratégie de
sortie des énergies fossiles en favorisant les investissements
dans les infrastructures et les énergies renouvelables.
    Un nouvel appel à la grève a été lancé pour le 20 septembre.
Les jeunes activistes pour le climat espèrent que les adultes se
joindront à eux.    

 (avec Simon Carraud et Elizabeth Pineau à Paris, Clément
Rossignol à Bruxelles, Matthew Green à Londres et Charlotte
Greenfield à Wellington
édité par Yves Clarisse et Henri-Pierre André)
 

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