PARIS, 9 août (Reuters) - La France perd un "sublime et salutaire impertinent" avec le décès du réalisateur Jean-Pierre Mocky, mort jeudi à l'âge de 86 ans, a déclaré l'Elysée, saluant un cinéaste "infatigable" à la "fougue mutine" et au "regard irrévérencieux". "Il n'était d'aucune école, d'aucun mouvement, d'aucune vague, ancienne ou nouvelle : il était cet électron libre du cinéma français qui savait électriser le septième art en ne respectant ni ses modes ni ses codes", écrit la présidence française dans un communiqué. "Sa liberté, sa démesure, son impertinence, son regard caustique, sa gouaille râleuse manqueront au cinéma français. C'est un sublime et salutaire impertinent que la France perd et pleure aujourd'hui", ajoute-t-elle. "Ses films n'épargnaient rien ni personne, et dénonçaient inlassablement les travers et les dérives de la société", a souligné l'ancien ministre de la Culture, Jack Lang, dans un communiqué. "Sa filmographie était à son image : caustique, anticonformiste, loin des clichés." Le ministre de la Culture, Franck Riester, a mis en avant "un style, une gouaille, des amitiés, des coups de gueule et surtout du cinéma, son cinéma : unique, inclassable, provocateur et poétique". (Jean Terzian)
Décès de Jean-Pierre Mocky: La France perd un "sublime impertinent"-Elysée
information fournie par Reuters 09/08/2019 à 00:24
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