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Brexit-Le président des Tories exclut de rester dans l'union douanière
information fournie par Reuters 17/01/2019 à 10:22

 (Actualisé avec Tony Blair, précisions, changement de mots
clés)
    LONDRES, 17 janvier (Reuters) - Le Royaume-Uni ne peut pas
rester dans l'union douanière après sa sortie de l'Union
européenne parce que sa priorité sera de conclure des accords de
libre-échange avec des pays tiers, a déclaré jeudi le président
du Parti conservateur de Theresa May.
    Brandon Lewis s'exprimait au lendemain du rejet par 325 voix
contre 306 de la motion de censure déposée par l'opposition
travailliste contre la Première ministre dans la foulée de son
échec cinglant devant la Chambre des communes sur l'accord de
Brexit qu'elle avait négocié avec Bruxelles.  
    Le dirigeant conservateur a indiqué que des réunions se
tiendraient dans la journée entre des membres du gouvernement et
les principaux élus conservateurs à la Chambre des communes pour
tenter de trouver un compromis sur le Brexit.
    Mais il a exclu que le Royaume-Uni reste dans l'union
douanière après le Brexit, comme l'ont notamment suggéré
mercredi certains élus de l'opposition travailliste.
    "Une des choses que nous devons être en mesure de faire
(...) est la capacité de conclure des accords commerciaux
internationaux, de pouvoir commercer dans le monde entier et
d'avoir une politique commerciale indépendante, ce qui signifie
que nous ne pouvons pas rester dans l'union douanière actuelle
de l'UE", a déclaré Brandon Lewis sur les ondes de la BBC.
    Le président des Tories a aussi assuré que l'idée d'un
second référendum qui permettrait aux électeurs britanniques de
décider si leur pays doit ou non sortir de l'Union européenne
n'était pas sur la table.
    Si aucune solution de compromis n'est trouvée d'ici au 29
mars, le Royaume-Uni sortira de l'UE sans accord, à moins de
demander d'ici là - et de convaincre les Européens d'accepter -
une prolongation de la période de négociations de deux ans
prévue par l'article 50 des traités européens.
    L'ancien Premier ministre travailliste Tony Blair a jugé
mercredi matin qu'un tel report était devenu "inévitable, quoi
que l'on décide de faire".
    "Si j'étais le gouvernement, j'aurais déjà entamé des
discussions avec l'Europe sur les modalités d'une prolongation",
a-t-il déclaré à la BBC.

 (Kate Holton et Andy Bruce
Tangi Salaün pour le service français)
 

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