
Il reste du chemin à parcourir pour Boris Johnson, grand vainqueur des élections, avant la mise en oeuvre définitive du Brexit. (© AFP)
La large victoire de Boris Johnson garantit un Brexit au 31 janvier, mais ne met nullement fin aux incertitudes.
«Get Brexit done». Le très populaire slogan de campagne des conservateurs a fait mouche auprès des électeurs britanniques, lassés par l’interminable feuilleton qui se déroule à la Chambre des communes depuis maintenant trois ans et demi.
Avec 365 députés élus sur un total de 650, le parti de Boris Johnson a obtenu une très confortable majorité de 80 sièges – du jamais vu pour les Tories depuis 1987.
Cette victoire, dont l’ampleur a été largement sous-estimée par les sondeurs, donne à l’ex-maire de Londres la marge de manœuvre qui a tant manqué à Theresa May. Le Premier ministre a désormais les coudées franches pour faire valider au Parlement très rapidement (avant Noël a-t-il promis) l’accord de sortie négocié avec l’Union européenne (UE) en octobre.
Conséquence : le Brexit aura bien lieu le 31 janvier prochain.
Période de transitionLeur divorce consommé, Londres et Bruxelles entameront, dès le 1er février, une période de transition destinée à négocier leur future relation commerciale. Le Royaume-Uni restera dans le marché unique et l’union douanière avec l’UE durant cette phase, censée s’achever fin 2020.
Problème : boucler un accord dans un si bref délai (onze mois !) paraît peu réaliste. Pour rappel, les deux derniers accords d’envergure entrés en vigueur dans l’UE, avec le Canada puis le
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