
ADP perd 15% suite à l'accord du Conseil constitutionnel sur un référendum. (© ADP)
Le titre vient de perdre 15% en deux séances, suite à une décision du Conseil constitutionnel ouvrant la voie à un référendum sur la privatisation du groupe aéroportuaire. Une période d’incertitudes s’ouvre et l’action en pâtit. Mais son potentiel de baisse nous paraît dorénavant plus limité.
C’est un rebondissement spectaculaire dans l’interminable feuilleton de la privatisation d’ ADP , qui a fait perdre au titre l’équivalent de 2,7 milliards d’euros de capitalisation boursière entre le 9 et le 10 mai. Soit une perte de 1,3 milliard pour l’Etat, qui détient 50,6% du capital.
Le Conseil constitutionnel a validé la démarche de 248 députés et sénateurs (tous partis confondus) visant à organiser un référendum sur la privatisation du gestionnaire des aéroports d’Orly et de Roissy.
Un seuil à 4,7 millions d'électeursPour être organisé, ce référendum dit d’initiative partagée (RIP), prévu par la révision constitutionnelle de 2008, doit maintenant être demandé via internet par un dixième des électeurs français, soit plus de 4,7 millions de personnes, sur une période de neuf mois.
De fait, le processus de privatisation d’ADP apparaît au minimum suspendu. La loi Pacte qui autorise l’État à descendre sous le seuil des 50% du capital du groupe n’a pas encore été promulguée. «Pendant que la procédure du RIP va courir, il est évident que nous n'allons engager aucune opération de privatisation», a affirmé le ministre de l’Economie Bruno Le Maire.
Le gouvernement entend redoubler d’efforts pour convaincre les citoyens du bien-fondé de l’opération. Et même si le seuil des 4,7 millions d’électeurs est atteint, le
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