Après le cinéma, les médias, et des dizaines d’autres variations des hashtags #MeToo et #BalanceTonPorc, c’est au tour du monde médical d’être secoué par la vague. Et comme à chaque fois, il a fallu qu’une personnalité médiatique donne le la. Le 10 avril, l’infectiologue Karine Lacombe accusait le célèbre urgentiste Patrick Pelloux de harcèlement sexuel et moral. Elle assure qu’en 2003, alors qu’elle était interne à l’hôpital parisien Saint-Antoine, où il travaillait également, les étudiantes internes changeaient de planning de garde pour ne pas avoir à travailler de nuit avec lui. Depuis ces révélations, les témoignages d’internes contre leurs supérieurs masculins pleuvent. Le #MeTooHôpital est en marche.