Après deux séances ternes pour démarrer la semaine, la Bourse de Paris a franchement pris le chemin de la hausse aujourd'hui et clôture à +1,9% vers les 5032 points. Sans surprise, c'est la bonne santé des Wall Street qui donne des ailes au marché français.
Outre-Atlantique, le Dow Jones grappille encore 0,65% vers 17h45 alors que le Nasdaq, chose incroyable, souffle un peu à -0,16% vers les 11.917 points. Les investisseurs ont superbement ignoré l'enquête ADP qui a fait ressortir la création de 428.000 emplois en août outre-Atlantique, bien en dessous du million attendu. On verra ce que ça donne vendredi pour la publication des chiffres officiels.
Valeurs en hausse
Si on s'intéresse aux plus fortes hausses du marché français sur le SBF 120, on retrouve Eurazeo . La société d'investissement bénéficie d'un relèvement d'opinion de Bank of America. La banque passe de 'neutre' à 'achat', avec un objectif de cours rehaussé de 51 à 57 euros.
Un peu plus loin sur la route, on tombe sur les équipementiers auto Faurecia et Valeo suivis par Akka Technologies
Dans le vert aussi Pernod Ricard (+2,55%). Le géant de spiritueux a mieux résisté que prévu sur exercice 2019-2020, avec un résultat opérationnel courant en repli de 13,7% à données comparables (on attendait -20%). Le chiffre d'affaires cède lui de 9,5%. Le titre a pu être de sa prochaine intégration, le 21 septembre, à l'indice EuroStoxx 50.
Et puis, les valeurs exportatrices comme Kering, Airbus dominent le CAC 40 profitant notamment de la nette baisse de l'euro à un peu plus d'1,183 dollar.
Valeurs en baisse
La situation est difficile pour Vallourec . Pénalisé par la faiblesse des cours du pétrole, le spécialiste des tubes sans soudure a annoncé qu'il poursuivait les discussions avec l'ensemble de ses créanciers, bancaires et obligataires, "en vue de parvenir à une restructuration financière" de ses emprunts.
Les banques aussi ont connu une séance compliquée Société Générale, Crédit Agricole et BNP Paribas signant les plus forts replis du CAC 40...
Biomérieux est également à la peine malgré des résultats semestriels en forte progression (avec notamment un résultat opérationnel courant contributif en hausse de 28%), le groupe a jugé préférable de ne pas relever ses objectifs pour l'année 2020, ce qui a déçu les investisseurs.
LG (redaction@boursorama.fr)