Le temps était aussi morose aujourd'hui à la Bourse que dans le ciel de Paris. Mais le CAC 40 a entamé une remontée pour finir la journée sur une hausse toute symbolique : +0,02% vers les 4825 points. Sur la semaine, il grimpe de 2% !
Aux Etats-Unis, les investisseurs ont appris ce matin que Donald Trump était positif au covid-19 mais ce sont surtout les chiffres de l'emploi qui leur ont miné le moral. 661.000 nouveaux emplois ont été créés par l'économie américaine en septembre quand on en espérait au moins 750.000. Le taux de chômage redescend lui à 7,9%, c'est là mieux que prévu, après 8,4% en août.
Le Dow Jones se replie de 0,48% à 17h45 vers les 27.684 points et le Nasdaq de 1,3% vers les 11.178 points
Valeurs en baisse
Elior n'était à nouveau pas dans son assiette aujourd'hui. Le titre de restauration collective souffre du rebond de l'épidémie de covid-19 et de possibles nouvelles mesures de restriction en France. Elior France a d'ailleurs annoncé un projet de plan de sauvegarde de l'emploi au sein de son activité de restauration collective en entreprise avec la suppression prévue de 1.888 postes.
Derrière, Korian pâtit de l'annonce d'une augmentation de capital de 400 millions d'euros. Une opération destinée à financer l'acquisition d'Inicea, numéro trois du secteur privé de la psychiatrie en France.
Autres replis sur le SBF 120, Ipsen et Lagardère qui enregistre des prises de bénéfices.
Prises de bénéfices aussi sur Worldline, lanterne rouge du CAC 40.
Valeurs en hausse
Tarkett signe une nouvelle belle séance de progression après le +27% de mardi
EDF était aussi plein d'énergie aujourd'hui. Selon Reuters, l'opérateur s'attend à ce que les discussions entre la France et la Commission européenne au sujet du projet de réforme du dispositif de l'Accès régulé à l'électricité nucléaire historique aboutissent très vite. Une réforme qui serait plus favorable à EDF et qui explique la hausse du jour.
Genfit rebondit après la forte chute d'hier
Vinci gagne 4,41% alors que le groupe de concession et BTP a présenté une "proposition non engageante" pour acquérir la division industrielle du groupe espagnol ACS pour une valeur d'entreprise de 5,2 milliards d'euros.
LG (redaction@boursorama.fr)