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RALLYE : Refinancements

23 sept. 2016 12:52

Les grandes sociétés cotées multiplient dernièrement les opérations de refinancement de leur dette, à des taux particulièrement bas.

C’est une bonne nouvelle pour les actionnaires des sociétés cotées sur Euronext Paris. Depuis le début septembre, on assiste à une vague d’opérations de refinancement destinée à réduire les frais financiers acquittés aux banques, ou les intérêts servis aux porteurs de leurs obligations. Ce sera autant d’économies faites pour améliorer leur résultat.

Dernière en date, l’annonce, le 21 septembre, de l’émission, par Ubisoft, d’un emprunt convertible de 400 millions d’euros à échéance 2011, de type oceane (obligations à option de conversion en actions nouvelles et/ou d'échange en actions existantes). La valeur nominale de ces convertibles fait apparaître une prime d’émission élevée, comprise entre 50 et 60%.

Avec cette dette convertible en actions, l’éditeur de jeux vidéo entend refinancer son endettement, c’est-à-dire, diminuer le montant des intérêts payés chaque année, voire procéder à des acquisitions ou des rachats de ses propres actions. La famille Guillemot des fondateurs contrôle encore 18,91% des droits de vote, alors que le groupe Vivendi en détient, lui, 21%.

Casino et Fnac y ont également recours

La veille, Casino a annoncé le lancement d’une offre de rachat de titres de trois emprunts obligataires d’échéance à août 2019, janvier 2023 et août 2026 : «Cette opération permettra au groupe de poursuivre la réduction de sa dette brute». Le groupe de distribution donnera, le 28 septembre prochain, le montant de sa dette qu’il aura effectivement rachetée auprès des porteurs institutionnels.

De son coté, Groupe Fnac a lancé, le 19 septembre, une émission obligataire classique de 650 millions d’euros, de maturité à 2023. Les fonds levés aideront le groupe de distribution à s’acquitter du financement du rachat de Darty.

Le cas Klépierre

Comme nombre de groupes français cotés n’ont pas encore de projets d’investissement majeur dans les cartons, leurs dirigeants préfèrent utiliser leur trésorerie au remboursement par anticipation d’une partie de leur dette émise à des taux d’intérêt supérieurs au niveau actuel.

C’est aussi le cas de la foncière Klépierre qui a lancé, le 19 septembre, une offre de rachat en numéraire portant sur deux souches d’obligations existantes : 500 millions d’euros, pour un coupon de 2,75% et une échéance de septembre 2019, et 500 millions d’euros qui avaient été émis à 3,25% (échéance février 2021), par la foncière néerlandaise Corio rachetée par Klépierre en 2014.

Par ailleurs, Klépierre a placé «avec succès», auprès des investisseurs institutionnels français, allemands et britanniques, 600 millions d’euros d’obligations classiques, à quinze ans de durée de vie et à échéance à 2031. Cet emprunt de Klépierre a fait l’objet d’une demande trois fois supérieure au montant proposé. L’émetteur a pu ainsi obtenir des conditions d’émission très favorables, c’est-à-dire un taux coupon de 1,25%.

Fort appétit pour les obligations Sanofi

Au début septembre, les conditions de l’emprunt en trois tranches émis par Sanofi ont frappé les esprits : 1 milliard d’euros d’obligations à taux fixe (échéance janvier 2020), portant intérêt… au taux annuel de 0%, 850 millions (échéance septembre 2022), aussi à 0%, et 1,15 milliard (échéance 2027) au taux annuel, lui, de 0,5%.

Grâce à cette émission, le groupe pharmaceutique, qui bénéficie d’une très bonne note de solvabilité, réduit le coût moyen de sa dette et en allonge la maturité moyenne. Comme la demande des institutionnels pour ces obligations Sanofi a été forte, elles ont été émises au-dessus du pair, ce qui a fait apparaître un taux de rendement négatif, au moment de leur émission.

Assainir le bilan

Quelles principales conclusions en tirer ? Toutes ces opérations de refinancement de dette s’inscrivent dans une tendance de fond, bien mise en évidence, cette semaine, par le cabinet Ricol Lasteyrie, dans la présentation de son profil financier (annuel) du CAC 40.

Les grands groupes cotés français continuent d’assainir leur bilan : alors qu’en 2006, le ratio de dette nette moyenne des sociétés du CAC 40 représentait 46% de leurs capitaux propres, ce rapport n’était plus que de 25%, à la fin 2015.

Même si le changement de la composition de l’indice a une incidence non négligeable, le cabinet (membre du réseau EY) l’affirme : «Les grandes entreprises françaises ont continué à renforcer leurs fonds propres (…) elles ont globalement préféré profiter des bonnes conditions de refinancement, plutôt que de trop puiser dans leur trésor de guerre.»

Et cet assainissement des bilans du SBF 120 autorise les plus fols espoirs : à savoir une reprise des gros investissements, notamment de croissance externe, via des OPA…

5 réponses

  • 23 septembre 2016 13:36

    il faut étayer comana sinon balancer à la cantonade une affirmation comme celle ci c'est pas crédible


  • 23 septembre 2016 16:23

    1pt sur 2 millars de dette, c'est 20 million / an!


  • 27 septembre 2016 16:49

    En supposant refinancement a 3.5-5%, cela signifie 4% d'economie sur 389 M soit environ 10-15 M d'economie par an. Pas sur que le total soit refinance vu l'accompte sur dividende Casino et autres parametres (gosport,etc...)


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