CAC 40 : Pour mieux le comprendre :

a.zorglu

14 avr. 2025 •07:56

*Le Président Cyclonique : L'art d'augmenter sans cesse**

Dans un pays imaginaire, le président Daffy Trompery fit une annonce explosive lors d'une conférence de presse : "Les frais de douane seront drastiquement augmentés pour protéger notre économie nationale !" Les industries nationales applaudirent, les importateurs froncèrent les sourcils, et les consommateurs levèrent les yeux au ciel. Quelques heures plus tard, fidèle à sa réputation, Trompery monta à nouveau sur scène pour démentir : "Je n’ai jamais parlé d’augmenter les frais de douane. C’était une erreur d’interprétation, tout reste inchangé pour 90 jours !"

Mais, comme à son habitude, il ne s'arrêta pas là. Une conférence suivante fut convoquée où il déclara triomphalement : "Je démens avoir démenti mes propos ! Les frais de douane seront non seulement augmentés... mais multipliés par deux pour ceux qui ne m'ont pas léché le luc. C'est une mesure révolutionnaire !" Les citoyens, pris dans ce chaos oratoire, décidèrent de suspendre toute logique et de simplement suivre les péripéties du président comme s’il s’agissait d’une série télévisée.

Le cycle des démentis et des augmentations atteignit un point culminant lorsque Duffy Trompery annonça : "En réalité, les frais de douane augmentés seront abaissés... mais uniquement après avoir été augmentés à nouveau ! Car augmenter pour abaisser, c’est protéger par surprise." Face à cette déclaration énigmatique, le pays entier fut plongé dans une confusion certaine. Les économistes écrivirent des livres sur "la stratégie du flou", tandis que les douaniers ne savaient plus combien facturer ni à qui.

Duffy Trompery devint une figure culte, et ses discours furent bientôt diffusés en prime time. Lors de son dernier mandat, il conclut brillamment : "Je ne démens jamais par erreur, mais par conviction. Et si je démens aujourd’hui, c’est pour vous surprendre demain. Les frais de douane sont là pour nous guider vers... quelque chose. Je le démens, et c’est tout."

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