CAC 40 : Les US un colosse sur un pied d'argile

maryka

18 février 2025 •07:36

Désinformation du Doge. Le département américain à l’Efficacité gouvernementale revendique, dans son premier décompte officiel, 55 milliards de dollars d'économies. Mais les preuves d'une « fraude énorme » et d'une supposée « corruption » se font désirer. Les affirmations erronées se multiplient, amplifiées par les influenceurs trumpistes.

Ils essaient de nous faire avaler des couleuvres et ce n'est pas fini

maryka

18 février 2025 •07:42

D'après Bloomberg
Rupture transatlantique
Vous savez qu’il s’agit d’un événement géopolitique majeur, et le discours prononcé la semaine dernière par le vice-président américain JD Vance à la conférence de sécurité de Munich en était un. Vous pouvez lire tout cela ici et le voir ici. Voici la ligne la plus importante :

La menace qui m’inquiète le plus vis-à-vis de l’Europe n’est pas la Russie. Ce n’est pas la Chine. Ce n’est pas un acteur extérieur. Ce qui m’inquiète, c’est la menace qui vient de l’intérieur — le retrait de l’Europe de certaines de ses valeurs les plus fondamentales, des valeurs partagées avec les États-Unis d’Amérique.

Il a formulé diverses plaintes au sujet de la liberté d’expression et des questions culturelles en Europe, mais toutes n’étaient pas entièrement exactes. Certains désaccords sur les questions culturelles sont inévitables; d’autres n’aiment pas l’interdiction de livres aux États-Unis, par exemple. Mais l’idée qu’une administration américaine puisse dire que ces armes sont plus dangereuses qu’une Russie armée de l’arme nucléaire qui mène actuellement une guerre en Europe et qui assassine impunément des dissidents politiques a horrifié le public. L’ancien Premier ministre britannique John Major, eurosceptique conservateur, a déclaré à la BBC:

Il est extrêmement étrange de faire la leçon à l’Europe sur la liberté d’expression et la démocratie en même temps qu’ils caressent Poutine. Dans la Russie de M. Poutine, les gens qui ne sont pas d’accord avec lui disparaissent, meurent ou fuient le pays, ou — statistiquement improbable — tombent par des fenêtres hautes quelque part à Moscou.

Tout à fait. Un tel discours est impensable depuis 80 ans, grâce à l’alliance transatlantique. L’Europe doit maintenant supposer que c’est fini. Même l’OTAN elle-même est remise en question.


Blunt le décrit à peine. Photographe : Alex Kraus/Bloomberg
Les répercussions se propagent déjà. L’Europe est maintenant sous pression pour nommer son propre envoyé pour les pourparlers de paix en Ukraine; les dirigeants discutent d’une politique de défense commune (et commencent au moins une décennie plus tard); les États-Unis semblent avoir fait les concessions cruciales que l’Ukraine ne récupère pas ses frontières et reste hors de l’OTAN. L’Europe se prépare à payer une facture potentielle

newer28

18 février 2025 •07:44

Nous encore, ca va on est pas trop impactes en tant que francais.KLe pire ce sont les americains qui sont obliges de digerer ces couleuvres ( licencies par exemple).J'ai l'impression que les americains sont en train de vivre maintenant ce qui s'est passe en 1933 en allemagne.Les na..zi.s avant d etre belliqueux sur une religion, l'ont d abord ete sur une partie de la population qui n'etait pas d'accord avec leur vision du monde....

maryka

18 février 2025 •08:13

newer28 bjr et merci wawa

maryka

18 février 2025 •08:17

L'Europe brille, en tout cas en bourse Pendant que Wall Street prolongeait son week-end, les indices européens ont poursuivi leur ascension, avec un DAX survolté par la montée en puissance de Rheinmetall. Un paradoxe de plus dans un paysage économique où l’Allemagne, en crise politique, surperforme. Pendant ce temps, Washington et Moscou discutent d’une issue au conflit ukrainien sans l’Europe, les matières premières s’agitent et la Fed entretient le flou sur sa politique monétaire.

maryka

18 février 2025 •09:13

Nicolas Baverez : "Non seulement on abandonne l'Ukraine, mais on lui demande de payer pour l'abandon
!"

://www.boursorama.com/videos/actualites/nicolas-baverez-non-seulement-on-a bandonne-l-ukraine-mais-on-lui


allez Gildes t'est la championne.. 😍

The-Great

18 février 2025 •09:28

maryka

18 février 2025 •07:42

D'après Bloomberg
Rupture transatlantique
Vous savez qu’il s’agit d’un événement géopolitique majeur, et le discours prononcé la semaine dernière par le vice-président américain JD Vance à la conférence de sécurité de Munich en était un. Vous pouvez lire tout cela ici et le voir ici. Voici la ligne la plus importante :

La menace qui m’inquiète le plus vis-à-vis de l’Europe n’est pas la Russie. Ce n’est pas la Chine. Ce n’est pas un acteur extérieur. Ce qui m’inquiète, c’est la menace qui vient de l’intérieur — le retrait de l’Europe de certaines de ses valeurs les plus fondamentales, des valeurs partagées avec les États-Unis d’Amérique.

Il a formulé diverses plaintes au sujet de la liberté d’expression et des questions culturelles en Europe, mais toutes n’étaient pas entièrement exactes. Certains désaccords sur les questions culturelles sont inévitables; d’autres n’aiment pas l’interdiction de livres aux États-Unis, par exemple. Mais l’idée qu’une administration américaine puisse dire que ces armes sont plus dangereuses qu’une Russie armée de l’arme nucléaire qui mène actuellement une guerre en Europe et qui assassine impunément des dissidents politiques a horrifié le public. L’ancien Premier ministre britannique John Major, eurosceptique conservateur, a déclaré à la BBC:

Il est extrêmement étrange de faire la leçon à l’Europe sur la liberté d’expression et la démocratie en même temps qu’ils caressent Poutine. Dans la Russie de M. Poutine, les gens qui ne sont pas d’accord avec lui disparaissent, meurent ou fuient le pays, ou — statistiquement improbable — tombent par des fenêtres hautes quelque part à Moscou.

Tout à fait. Un tel discours est impensable depuis 80 ans, grâce à l’alliance transatlantique. L’Europe doit maintenant supposer que c’est fini. Même l’OTAN elle-même est remise en question.


Blunt le décrit à peine. Photographe : Alex Kraus/Bloomberg
Les répercussions se propagent déjà. L’Europe est maintenant sous pression pour nommer son propre envoyé pour les pourparlers de paix en Ukraine; les dirigeants discutent d’une politique de défense commune (et commencent au moins une décennie plus tard); les États-Unis semblent avoir fait les concessions cruciales que l’Ukraine ne récupère pas ses frontières et reste hors de l’OTAN. L’Europe se prépare à payer une facture potentielle

maryka
Merci pour cet article

maryka

18 février 2025 •10:01

Merci a vous @The-Great de me lire...