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Retour au sujet ATOS

ATOS : Reprise d'une file évaporée au sujet de la Valeur d'Entreprise d'Atos | page 2

20 avr. 2024 10:55

Ayant passé tout de même un peu de temps à écrire dans cette file, je remets ici mon commentaire

90 réponses

  • 23 avril 2024 16:09

    Homiz Off86 si Atos était rentable pourquoi pas sauf que ce n'est absolument pas le cas et qu'il y a 5Md de dettes... 


  • 23 avril 2024 16:35

    PERplexe13

    Le message d'Homiz a été effacé...je ne connais donc pas son contenu.

    Mes propositions sont plutôt "conservatrices". On peut effectivement critiquer la valorisation en VE de TechF car cela suppose que le BFR devient des actifs courants qui sont comptabilisés à la valeur cash. Mais ces actifs sont pris dans un jeu de dépréciations normalisées ce qui limite la dévaluation. 
    Pour Syntel, je connais bien le marché américain et honnêtement cette valorisation me parait très faible mais Atos n'est effectivement plus très clair puisque tout est un peu mélangé à d'autres actifs américains.

    Concernant votre énoncé quant à la rentabilité, et la dette, il faut être un peu plus précis sinon vous ne dites rien en fait.
    En un sens, Atos est rentable, en un autre Atos ne l'est pas. En un sens Atos a un grosse dette, en un autre, pas tellement.


  • 23 avril 2024 23:05

    @off86 si votre estimation est juste pourquoi Kretinsky n'a pas racheté Tech F et Airbus BDS ? 

    Quel investisseur va mettre à minima 600M pour ne pas récupérer au moins 51% du capital ? 

    La situation est simple, Atos n'a plus d'argent et continue à en perdre. Donc même si vos estimations sont justes, elles ne se réaliseront pas du fait de la situation urgente dans laquelle les dirigeants (passés et actuels) ont mis Atos. 


  • 24 avril 2024 13:38

    Voici un scénario possible en exploitant les données disponibles.

    Deux axes de calculs possibles de la valeur d’entreprise Atos (hors dette) à ce stade
     • La market cap actuelle d’Atos est de 0.2bn, la dette est de 4.8bn (banques et obligataires) + 0.45bn (nouvel apport en cours de la part des banques, obligataires et état), donc valeur d’entreprise 5.45bn.
    • OMDA 2025 1.1bn, une valeur d’entreprise de l’ordre de 5.5bn avec un ratio x5
    La valeur d’entreprise d’Atos serait donc de l’ordre de 5bn ou un peu plus.

    Dans une hypothèse de transformation de 2.4bn de la dette en equity (banques et obligataires) avec dilution de 50% (soit 1.2bn) et de l’apport de 0.6bn de new money (de la part d’un investisseur industriel type onePoint ou autre), nous aurions une nouvelle market cap de l’ordre de 2.75 bn (valeur d’entreprise – 2.85bn de dette restante + 0.6bn de fresh money) avec la structure du capital qui en découle :
     • Banques & Obligataires : 44% (1.2 / 2.75)
     • Investisseur : 22% (0.6/2.75)
     • Shareholders actuels (dont onepoint) : 34%

    Soit une dilution de l’ordre de 3 pour les détenteurs d’action actuels (émission de 220m d’action supplémentaires, soit 330m en tout, avec une valeur de l’action d’environ 8€ après l’opération (2.75bn / 330m).

    A noter que l’impact relutif de cette opération provient des inducteurs suivants :
     • on repart de la véritable valeur d’entreprise d’Atos,
     • forte diminution de la dette,
     • plan industriel avec une recovery de l’OMDA et du FCF

    A noter que si l’investisseur est onepoint, il disposerait alors d’environ 26% du capital (22% + 11.4%/3). Il pourrait ensuite apporter l’entreprise onepoint en actif (valeur d’environ 0.5bn et ainsi dépasser les 35% dans le capital d’Atos.

    Voilà donc un scénario possible qui illustre que l’action pourrait remonter fortement et revenir à une valeur proche de celle du mois d’août 2023…


  • 24 avril 2024 20:18

    CloudJedi Si on se base sur la situation publiée au 31/12/2023 la VE d'Atos serait de :

    2,4 Bn et non de 5,45Bn...
    Capi : 0,2Bn
    Dette nette = 2,2 Bn

    Ensuite quel investisseur serait prêt à mettre 600M pour récupérer uniquement 22% d'Atos ??? Une boîte qui perd plusieurs milliard par an et qui continue à dépenser plusieurs centaines de millions dans des frais de "conseils" ???

    Étant donné la situation d'urgence dans laquelle se trouve Atos, c'est la condition d'avoir au moins 51% du capital par le nouvel investisseur qui va conditionner la dilution massive à venir...


  • 24 avril 2024 21:12

    PERplexe13

    J'ai écrit plusieurs réponses mais elles sont à chaque fois effacées.
    Le problème c'est que vous faites des confusions comptables:

    "Atos qui perdrait plusieurs milliards par an". Savez vous ce qu'est un Revenu net?
    Personne ne prendra 51% par an sauf si les créanciers acceptent ou forcent cette situation et nous n'en sommes pas là. Vous plaquez une situation (Orpea/Casino), alors même que vous dites des choses étranges.

    Par exemple vous ne comprenez pas le cas Daniel K. 
    Or c'est assez basique, il mettait 100 millions et Atos lui donnait 1 Md de BFR. Donc sachant que la dette nette n'est plus de 2.2 mais au minimum de 3.2Md (vous parliez de 5 Md de dette), c'est que le BFR est devenu un FR, et donc Daniel K. payerait alors 1.1Md, ou plus sachant que Mustier a refusé ce 1.1 Md.
    En fait c'est la même chose. 


  • 24 avril 2024 23:59

    Perso, pour évaluer, je me base sur le fondement du capitalisme, c'est à dire la dette, on s'enrichit en empruntant aux autres( et ne leur rendant pas ou très peu, comme l'émission de papier monnaie ou le compte que vous avez à la banque).
    Une entreprise donne par ses bénéfices un effet de levier pour emprunter, cet emprunt dépend donc des taux, toute évaluation d'entreprise doit donc dépendre du niveau des taux, et à ce que l'on a calculé on retire la dette existante. Ce qui reste est ce que vaut l'entreprise au moment donné.

    c'est complexe( y'a plein de petits trucs à rajouter ou retirer), car toutes les entreprises ne sont pas régulières dans leurs bénéfices, et les taux varient, on obtient ainsi plutôt une borne haute et une borne basse


  • 25 avril 2024 10:13

    @Off86 Je suis tout à fait conscient que mes propos sont des estimations et non des certitudes (contrairement à beaucoup sur ce forum).


    En revanche, je sais parfaitement ce qu'est un revenu net et un BFR. Et selon ces 2 données comptables, Atos ne vaut pas grand chose malheureusement...

    Vos estimations avec Homiz ("Et a minima, vous avez:
    BDS: 1.5 à 1.8 Md
    Syntel: 1.4 Md
    TecF: 1.1 Md (si on suppose une conversion entre cash et actifs courants") ne tiennent pas compte de la situation actuelle et de la situation dans laquelle se retrouve Atos... Le point du jour confirme ce que je dis malheureusement.

    Personne n'est prêt à payer votre estimation d'Atos... Ni Kretinsky, ni Layani, ni Airbus, ni Thales ni même l'Etat... Il me semble que vous restez figé sur une valeur théorique...

    Qui est prêt à mettre plusieurs centaines de millions d'euros pour ne même pas récupérer 51% d'une boîte qui flambe plusieurs centaines de millions par an... ???


  • 25 avril 2024 10:16

    PERplexe13  Vous n'avez aucune connaissance sur la conversion de créance contre capital, ce n'est pas le marché on chacun choisi sur quel base il veut payer, c'est un prix établit et qui se base sur du factuel, c'est pas le marché de Rungis.


  • 25 avril 2024 10:21

    Homiz Croire au factuel et au rationnel dans le monde financier, ça me fait doucement rire... Je crois que la seule chose apprise avec le dossier Atos, c'est qu'on ne maitrise rien et qu'aucun élément rationnel permettait d'envisager cette situation... Mais allez y, expliquez moi votre prix de conversion factuellement, puisque vous avez l'air si sûr de vous ?


  • 25 avril 2024 10:30

    Les prix des différent actifs sont établit par des organes indépendant comme ce fut le cas pour Casino, les estimation dont vous a fait part Off86  ne sont même pas extravagantes.


  • 25 avril 2024 10:49

    Homiz  Etes-vous vraiment en train d'affirmer que les banques vont accepter de convertir 2,4Md de dettes (à minima) selon une VE d'Atos de :

    "BDS: 1.5 à 1.8 Md

    Syntel: 1.4 Md

    TecF: 1.1 Md (si on suppose une conversion entre cash et actifs courants)

    "

    Alors que ne personne n'a voulu racheter Tech Fo ou BDS pour moins que ça... ??

    Et donc, combien d'actions ça ferait pour les banques si on continue dans votre scénario ?


  • 25 avril 2024 10:54

    Ce n'est pas une question d'accepter ou pas , c'est des données établit indépendamment il n'y a donc pas le choix ou sinon c'est la sauvegarde et prendre le risque de ne rien avoir... aucun créancier n'est sécurisé.

    Ce n'est pas parce que personne n'achète votre voiture qui vaut 1000euros que vous devez la vendre 5euros. 


  • 25 avril 2024 11:12

    Homiz ok mais allez au bout de votre scénario. Combien d'actions nouvelles seront créées pour les créanciers pour la conversion des 2,4Md de dettes (à minima) ? Combien d'actions nouvelles seront crées pour le nouvel investisseur qui apporterait 600M ?


  • 25 avril 2024 11:55

    PERplexe13

    C'est impossible de savoir, puisque ce sont des enchères. Vous avez raison sur certains points mais il est étrange de refuser par exemple le 1,1 Md pour TechF...c'est Atos qui a refusé, pas Daniel K.
    Pour BDS il reste évidemment l'incertitude car Airbus n'a rien dit, mais je me suis nourri d'un "bear" (map) qui quoiqu'on le dise parle à des cadres d'Atos.
    Pour Syntel, soyez sérieux, même 1,4 Md, ça n'existe pas sur le NQ, ou alors montrez moi une société cotée sur le NQ, rentable dans un domaine aussi pointu qui se base sur une si faible valorisation.

    Et enfin, vous avez tout le reste, dans un marché de la tech qui n'est plus comme en 2022 en plein krach.

    Les banques feront des propositions, et on se basera là dessus, c'est une enchère. Les banques ont un marché de la dette, elles peuvent vendre leurs créances qui comme les actions valent 25% de leur nominal. Elles ont juste un droit de récupérer le nominal, mais qui ne connait pas la base juridique du remboursement une fois devant le juge? 


  • 25 avril 2024 17:44

    Off86 Votre valorisation de Tech Fo n'est pas viable car cette histoire de BFR c'est n'importe quoi... C'est du Meunier. On n'en sait strictement rien. La seule vérité, c'est que Kretinsky a refusé de payer 100 ou 500M (et encore je ne suis même pas sûr que les 100M était censé être un paiement... les termes officiels étaient "trésorerie nette" il me semble. Je pense que c'était la différence entre le financement du BFR 1md et les couts de restructuration qui restaient à engager sur Tech Fo, 1,1md)...

    Les conditions de la dilution seront apportées par le nouveau repreneur. Et à ma connaissance ça sera soit Layani soit Kretinski qui voudra la majorité du capital pour le moins cher possible. Donc forcément qu'il y aura une dilution extrême.

    Je ne comprends pas votre terme d'enchère pour les banques... Elles seront les seules à négocier, il n'y aura pas une autre banque "externe" qui proposera une meilleur solution...


  • 25 avril 2024 17:57

    PERplexe13

    Non, ce n'est pas du Meunier.
    C'est même Saleh qui a présenté oralement la situation.
    Ce n'est tout de même pas dur à comprendre. Le BFR renvoie à des actifs courants qui sont "normalisés" dans leur vitesse d'amortissement et de dépréciation. Il y a 1,8 Mds qui seront passés en 2024. Je ne dis pas qu'on peut faire une stricte équivalence, mais on ne peut pas faire comme s'ils n'étaient que de la dette sans aucun actif en face, ce que vous faites en parlant uniquement de la dette brute.
    Que vous disiez qu'une société comme Cloudreach vaille 0, et donc que les 200 de Goodwill disparaissent pourquoi pas, mais le BFR ça reste des choses assez "basiques", du matériel informatique, des licences, etc. Et les factures elles-mêmes doivent être classées dans la catégorie "courante" ce qui contraint la temporalité. 
    Atos donnait donc 1 milliard à Daniel K pour qu'il paye les factures, c'est tout, il avait les factures et de quoi les payer. Une fois qu'elles sont payées, pourquoi donc refuserait-il de mettre ce milliard? Enfin c'est Atos qui a exigé plus, donc mon raisonnement reste correct.

    Votre dilution extrême est une hypothèse vraisemblable, hautement possible mais pas nécessaire. Layani d'où sort il l'argent et pourquoi se mettrait-il à dos les actionnaires, dont lui même?
    Mais bien sûr tout cela est spéculation, mais étant donné qu'il n'a pas d'argent à lui, sa seule façon de pouvoir prendre Atos c'est l'effet de levier, et donc il ne peut pas se diluer de manière extrême. 

    Quant aux enchères, c'est simple, Atos est sur le marché, entre actionnaires, créanciers et nouvel entrant qui proposera le meilleur plan pour Atos qui pourra satisfaire l'intérêt social d'Atos, les créanciers, et les actionnaires?
    un juge va--t-il devoir intervenir?
    Etc.

    Votre lecture est la lecture amusante que les marchés vous font facilement penser, répéter en boucle, elle se réalisera sans doute, mais les marchés sont souvent surprenants. 


  • 25 avril 2024 19:42

    Off86 Je ne comprends rien à votre propos qui est dans un langage confus et compliqué. Qui me rappelle les propos de Meunier and co dont Saleh et Mustier... Qui sont à mes yeux, des incapables et qui n'ont aucune légitimité à occuper ces postes si ce n'est d'avoir réussi un concours prestigieux dans leur jeunesse.

    "ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement..." 

    Que signifie tout ce charabia "Le BFR renvoie à des actifs courants qui sont "normalisés" dans leur vitesse d'amortissement et de dépréciation. Il y a 1,8 Mds qui seront passés en 2024" ???

    1,8 Mds de quoi ? Dépréciation de factures clients ?? Pour rappel, pour une société de service BFR = Travaux en cours + Encours moyen "Créances clients" - Encours moyen "Acomptes clients" - dette fournisseurs

    "mais le BFR ça reste des choses assez "basiques", du matériel informatique, des licences, etc.". Dans le cas d'Atos le BFR est principalement les factures clients - les dettes fournisseurs.

    "Atos donnait donc 1 milliard à Daniel K pour qu'il paye les factures, c'est tout, il avait les factures et de quoi les payer. Une fois qu'elles sont payées, pourquoi donc refuserait-il de mettre ce milliard? Enfin c'est Atos qui a exigé plus, donc mon raisonnement reste correct."
    Je n'ai rien compris... Qu'il paye quelles factures ? Un BFR positif de 1md, ça veut dire grosso modo qu'il y a plus d'encours clients que fournisseurs... Donc il va régler les factures clients ??

    La finance ou la comptabilité ce n'est pas compliqué dans les grandes bases et ce sont souvent les dirigeants incompétents (style Meunier, Saleh,...) qui emploient des termes compliqués pour faire croire que eux seuls comprennent la situation...


    En clair vous ne dites rien, si ce n'est que le marché aura raison et qu'il y aura très certainement une dilution massive... Car dire que la VE d'Atos est de plusieurs milliards n'empêche absolument pas une dilution massive car c'est la valeur de conversion par action qui importe... Vous ne donnez aucune estimation du nombre d'actions nouvellement créées (ce qui est le vrai sujet...)


  • 25 avril 2024 20:12

    PERplexe13

    La proposition DL arrive. C'est seulement sur cette base que je trouve utile de spéculer. D'où le manque d'intérêt pour la spéculation du nombre d'actions nouvellement créées. 
    Et derrière le plan DL, la seule chose intéressante ce sont ses financements.
    Je fréquente OnePoint, et je n'ai rien pu savoir, juste qu'ils sont très très confiants. 


  • 27 avril 2024 00:08

    Off86 vous êtes du genre à prédire la météo de la veille c'est ça ? 

    C'est étonnant que vous n'ayez rien pu savoir pour quelqu'un qui maîtrise si bien le sujet... commencez par fréquenter des experts comptables avant de dire de grosses bêtises sur ce forum


  • 27 avril 2024 09:53

    De nombreuses incertitudes, voire erreurs, sur ce qu'est le BFR
    Besoin en Fonds de Roulement.

    Lire, par exemple, a minima
    :
    https://www.l-expert-comptable.com/a/37381-qu-est-ce-que-le-besoin-en-fonds-d e-roulement-bfr.html

    Les phrases bien ampoulées utilisées par Atos dans ses derniers communiqués au sujet du BFR
    renvoient simplement à un recours accru à l'affacturage qui permet
    - dans sa version classique, d'encaisser les factures clients rapidement sans attendre leur délai de règlement contractuel, souvent imposé par les clients et long ;
    - dans une version plus rare, de faire payer les factures fournisseurs par un intermédiaire financier qui accorde un délai supplémentaire pour être payé à son tour.
    Tout ceci moyennant commission, évidemment.


  • 27 avril 2024 10:31

    C'est exactement ça.  Ils utilisent le BFR a tout va dans des termes compliqués et qui ne signifient rien d'un point de vue comptable, pour cacher la situation très critique et donner l'impression qu'ils maîtrisent la situation... ça marche pour les "êtres" qui se pensent supérieurs et qui pensent maîtriser le sujet tels Homiz ou Off86 ...

    Mais la seule vérité c'est, malheureusement,  qu'Atos perd de plus en plus d'argent et que la marge s'effondre... 


  • 27 avril 2024 13:21

    PERplexe13

    Je ne sais pas très bien ce que vous visez, l'énoncé que je prononce est si minimal que votre désir absolument de le nier m'intrigue.
    Pour le reste, que savez vous de ma position et de ce que je défends?
    L'analyse du BFR d'Atos je le fais depuis début 2023 quand Atos a sorti un FCF positif lié justement au BFR. J'ai déjà parlé de cette "chose" je ne sais pas combien de fois, ici ou lors du forum de map.
    L'affacturage et l'affacturage inversé ont déjà été mis en avant en 2018, et encore une fois c'est un choix parmi d'autres de structure de capital.

    Ensuite vous êtes du style à dire "la seule vérité" ou à valider le fait de citer une définition commune du BFR.
    Surtout que votre excitation relève juste que TechF vaudrait en VE 1,1 Md, mais il est vrai qu'Atos donnant 1 Md de cash mais ce cash n'a pas de valeur, aucune, par contre cela s'ajoute à 1 Md de dette. 

    Donc dites moi quelle grossièreté est ce que je défends, que TechF est à 1,1 Md? 


  • 27 avril 2024 19:17

    Juste un détail et je vous laisse :

    Off86  : "L'affacturage et l'affacturage inversé ont déjà été mis en avant en 2018, et encore une fois c'est un choix parmi d'autres de structure de capital."

    L'affacturage est une technique de gestion de trésorerie.
    Elle n'a pas de rapport direct avec le capital, ni sa constitution ni sa structuration.

    Le BFR est en lien direct et étroit avec tout ce qui touche à la trésorerie et pas du tout avec ce qui a trait au capital.

    Un point commun est une éventuelle augmentation de capital :
    Dans ce cas, on modifie le capital - a priori on l'augmente -
    et cette augmentation de capital vient directement renforcer la trésorie,
    ce qui améliore d'autant le FR - Fonds de Roulement -
    qui vient satisfaire le BFR.

    What else ?


  • 27 avril 2024 19:37

    Shamrock888:

    La question délicate (et qui n'est pas totalement évidente) c'est quelle est la valeur de TechF une fois le BFR normalisé pour parler comme Atos.
    Personnellement je ne pensais pas qu'Atos avait eu autant recours à ces techniques, je ne vais pas mentir. Par exemple nous avons appris récemment que le BFR normalisé pour 2024 sera d'1,8 Mds, ce qui signifie soit un besoin extraordinaire, soit qu'Eviden avait aussi fortement recours à ce mécanisme.

    Mais ce que je pointais, et bien sûr qu'en trading, ce n'est pas une évidence, c'est que vous ajoutez donc 1 Md en dette financière nette, mais le jeu passif/actif reste neutre.
    Ensuite en trading vous pouvez avoir toutes les possibilités, il y a des sociétés qui ont 200 millions de cash et qui ne valent que 20 millions.

    Ce que je reprochais c'est de ne plus voir que la dette brute en oubliant que c'est un couple, actif ET passif.


  • 27 avril 2024 19:40

    Shamrock888

    Quant à l'affacturage et l'affacturage inversé, c'est que son usage va construire une structure en capital particulière qu'on peut dire biaisée.
    Son usage va permettre de diminuer la dette nette puisqu'elle va permettre de libérer "artificiellement" du cash. Ainsi, sans ces usages on peut penser qu'Atos n'allait avoir que 500 millions de cash pour une dette nette beaucoup plus haute.
    De plus elle complexifie le jeu des intérêts, notamment que le taux d'emprunt explose.

    Donc si, indirectement elle modifie ce que j'appelle une structure de capital. Elle permet notamment de donner une sensation d'une faible dette nette.
    Je vous invite à lire la dette nette d'Atos fin 2020. 

    Le cash est facile à interpréter, les actifs non cash beaucoup moins. 


  • 27 avril 2024 19:45

    Nous sommes bien d'accord que l'important est la dette nette,
    sous réserve d'un éventuel retraitement,
    à savoir que, très généralement,
    les passifs sont de "vrais" passifs, bien exigibles,
    voire à risque d'être exigibles encore plus rapidement en cas de rupture de covenants,
    alors qu'il convient de bien vérifier la liquidité des soi-disant actifs.


  • 27 avril 2024 19:45

    Shamrock888:

    Donc pour être scolaire:

    La structure du capital nécessite une analyse du ratio dette/capital.
    Donc quand la trésorerie est libérée par l'usage de l'affacturage et de l'affacturage inversé elle vient "perturber" directement la structure de capital puisqu'elle n'est pas clairement lisible.
    Et comme par hasard, le BFR normalisé est d'1,8 Md pour 2024, et la trésorerie d'Atos était "comme par hasard"  de plus de 2 Mds.

    Est-ce assez clair dans cette langue très scolaire? 


  • 27 avril 2024 19:50

    Off86 je ne peux pas suivre votre utilisation de la locution "structure de capital".
    Quand on évoque une entreprise, le "capital", à part dans l'expression "capital confiance",
    renvoie directement et quasi-exclusivement à son capital social
    et, en aucun cas, à ce que peut exprimer, par exemple, un particulier en parlant de son "capital financier"
    et qui renvoie alors plutôt à sa trésorerie et à ses actifs réalisables.


  • 27 avril 2024 19:52

    Shamrock888

    Une dette doit être remboursée, un actif peut lui ne rien valoir bien sûr. 
    Mais j'estime (peut être en me trompant) que l'actif courant est moins volatile. Mais encore une fois, je suis totalement conscient que c'est sujet à discussion et qu'Atos n'a pas été clair sur les dernières discussions avec TechF. D'où mes phrases qui ont semble-t-il été incomprise de comparaison avec le goodwill. C'est moins le cas d'un actif courant. Les licences microsoft ne perdent pas leur valeur en six mois. 
    Il est toujours étonnant qu'une société qui faisait de toute façon 9% de MOP n'arrive plus à rien et s'enfonce chaque trimestre encore plus dans la crise.


  • 27 avril 2024 19:56

    Shamrock888

    Une structure de capital ce n'est pas juste le stockholders Equity, pour moi c'est la structure dans son ensemble, c'est la manière dont les actifs et les passifs dans leur ensemble sont structurés, donc cela va du passif aux actionnaires (les capitaux propres) aux dettes financières, à la trésorerie. C'est une manière rapide de voir comment  la direction organise (cache si vous voulez).
    Je ne sais pas, c'est peut être lié à ma formation mais des analyses de structure de capital sur le ratio dette/capital, j'en ai fait, et c'était la langue de mes professeurs. 


  • 27 avril 2024 19:58

    @U5951032Off86 tu peux utiliser "@" qui ouvre une liste de pseudos intervenant à la file et tu les édites ainsi en bleu dans ton texte, avec l'avantage - si on considère que c'en est un 🙂 - que ce pseudo sera prévenu dans ses alertes s'il a validé le thème correspondant.
    Parfois, la liste n'est pas complète, ou même, ne s'ouvre pas, mais, en général, ça fonctionne.


  • 27 avril 2024 19:59

    Off86 sincèrement je fais beaucoup d'efforts pour comprendre votre propos et point de vue mais c'est très compliqué car vous utilisez le même style que la communication d'Atos... à savoir : "brasser du vent"... 

    Revenez à des faits simples et claires et arrêtez de vous prendre la tête avec ce BFR car vous ne maîtrisez pas le sujet...

    Pour parler concrètement,  Warren Buffet dirait que Tech Fo ne vaut rien puisqu'il ne fait aucun bénéfice et qu'il n'a aucun actif tangibles... tout comme Atos...

    Après vous pouvez toujours brasser de l'air en parlant de "BFR normalisé" ou de "debouclage de BFR" mais ça ne change rien à la situation réelle de cette boîte malheureusement...


  • 27 avril 2024 19:59

    Shamrock888

    Autre exemple:
    J'avais dans le blog de map été attaqué en disant "la structure de la dette d'Atos n'est pas "cohérente" avec celle de Casino et Orpea, elle suppose des créanciers à la limite de la bêtise et aveuglé par une bulle.
    Et l'analyse de la dette c'est de l'analyse de structure de capital, avec la distinction simple de la dette sécurisée et dette non sécurisée. Ce qui pour Orpéa vous donne tout de même une clé de compréhension rapide de la restructuration.
    Autre exemple, le cas Crédit Suisse avec le problème fascinant du choix de l'Etat suisse qui donne une vérité que beaucoup oublient, c'est les volontés qui déterminent en grande partie les enchères et qui déterminera le sort de l'actionnaire Atos.


  • 27 avril 2024 19:59

    Là, par exemple, j'ai voulu écrire Off86 et ça n'a pas bien fonctionné ;
    "U5951032" est ton matricule d'origine chez Boursorama, avant le pseudo.


  • 27 avril 2024 20:01

    Shamrock888 

    Merci


  • 27 avril 2024 20:07

    Shamrock888 

    Encore une fois, tout actionnaire doit être conscient de la perte totale en capital dans le cas d'Atos et ne pas démesurément chercher un couple ailleurs que dans le "pas de chance" mais dans le cas d'Atos quand on pointe quelques éléments qui ne vont pas dans le sens d'une dilution totale on se fait immédiatement attaquer.
    Or je rappelle:

    Que jusqu'à 2020 Atos était une société "rentable" avec une bonne marge. Donc en faire une société au problème de marge est historiquement faux (ce que le boss d'Atos a fait lui même et qui m'a halluciné (celui remplacé par Saleh).
    Que la gestion de la dette n'a jamais été un problème et qu'Atos avait une capacité forte d'auto-financement, preuve en est cette dette non sécurisée de 2021 et 2022.
    Qu'Atos a peut être racheté des sociétés trop chères mais qu'historiquement ils ont réussi de très belles choses (dont Wordline). 
    Que ce n'est pas propre à Atos de parler par ambiguïtés et de ne parler que par ce qui a été réussi. 
    Qu'Atos est dans un secteur très difficile à valoriser, je le répète, une société que j'ai tradé avec Atos a fait x3 alors même que toutes les mesures comptables utilisées pour attaquer Atos sont encore pires pour cette société.
    Que le pourrissement de la valeur d'Atos est lié en partie aux créanciers qui n'ont pas renouvelé la confiance.
    Et qu'en trading, la solution est rarement simple et évidente.


  • 27 avril 2024 20:14

    Aujourd'hui, en bourse, le moindre éventuel pb de trésorerie à moyen terme divise la capitalisation par au moins dix et plus souvent par cent ; les fonds ne supportent pas ce risque et fuient.

    Dans le genre, il y a Clariane ( ex - Korian ), qui a d'abord été entrainée par Emeis ( ex - Orpea )  et a clamé pendant un an que les dossiers n'étaient absolument pas comparables et que sa gestion de trésorerie infiniment plus prudente et professionnelle la mettait à l'abris de tout risque. Tout ça pour arriver brutalement lors de la dernière publication à ce qu'elle n'arrive plus à se refinancer auprès de ses partenaires habituels. Résultat : massacre du cours.


  • 27 avril 2024 20:23

    PERplexe13 

    Le problème c'est que c'est ma qualification...mes études, même une grande partie de mes revenus.
    Que j'ai fait des cours sur le BFR (avec des cas concrets) et que je vous promets, mes cours ne sont pas des cours spécialement originaux mais les idées il faut bien les transmettre.
    Que ce que vous dites de Warren Buffet est faux, Warren Buffet ne dirait jamais ça et que vraiment il faut être naïf pour ne voir une boite que sous l'angle des bénéfices. Surtotu quand la boîte a historiquement 10 ans de bénéfice.
    par contre, vous ne connaissez pas le dossier et clairement vous n'avez pas suivi de formation sur le BFR, au mieux vous allez lire les résumés internet. 
    C'est bien pour débuter.

    Enfin la langue d'Atos vous pouvez la critiquer mais c'est la langue qu'on retrouve dans les 10-K, les 10-Q, les DEU, mais en lisez vous? 
    Je ne pense pas. 
    Bref, expliquez moi avec tout votre "non vent" comment Semtech a fait x3 en moins d'un an....
    Sans parler de l'investissement de Warren dans Paramount qui ne fait aucun bénéfice, alors? 


  • 27 avril 2024 20:32

    Shamrock888 

    Vous oubliez une chose simple avec Clariane, la crise de l'immobilier commercial. L'historique de rentabilité n'est pas le même que celui d'Atos, enfin le potentiel de narrativité est beaucoup plus fort avec Atos.

    En ce qui concerne la crise obligataire, elle est réelle mais malgré tout prenez Altice USA, elle a pu lever 1 Md au marché en 2023. Lumen Technologies a pu échelonner ses dettes jusqu'en 2027 (on parle de 20 Md de dettes).

    PERplexe13 le grand génie qui cite Warren B devrait aller donner des cours à Drahi et son ami milliardaire qui rachètent des actions à 20/30 dollars quand l'action vaut 1,5 dollar. Vous me faites rire vous, il est sur une page pour dire que la société n'a aucune valeur parce que Warren. Warren dont le seul récent investissement est une société qui ne fait pas de bénéfices et qui...a 15 Md de dettes.
    Je fais ça toute la journée, je peux vous citer 100 sociétés. 


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