Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer
Forum ATOS
2.1200 (c) EUR
+1.29% 
Ouverture théorique 2.1200
indice de référenceSBF 120

FR0000051732 ATO

Euronext Paris données temps réel
Chargement...
  • ouverture

    2.0930

  • clôture veille

    2.0930

  • + haut

    2.1280

  • + bas

    2.0700

  • volume

    714 345

  • capital échangé

    0.64%

  • valorisation

    237 MEUR

  • dernier échange

    23.05.24 / 17:35:23

  • limite à la baisse

    Qu'est-ce qu'une limite à la hausse/baisse ?

    Fermer

    1.9025

  • limite à la hausse

    Qu'est-ce qu'une limite à la hausse/baisse ?

    Fermer

    2.3023

  • rendement estimé 2024

    -

  • PER estimé 2024

    Qu'est-ce que le PER ?

    Fermer

    1.50

  • dernier dividende

    A quoi correspond le montant du dernier dividende versé ?

    Fermer

    -

  • date dernier dividende

    24.05.23

  • Éligibilité

    Qu'est-ce que le SRD ?

    Fermer

    Qu'est-ce que le PEA ?

    Fermer

    Qu'est-ce que le service Horaires étendus ?

    Fermer
  • Risque ESG

    Qu'est-ce que le risque ESG ?

    Fermer

    14.2/100 (faible)

  • + Alerte

  • + Portefeuille

  • + Liste

Retour au sujet ATOS

ATOS : PROSPECTIVE (un peu d'arithmétique)

26 févr. 2024 20:12

Je me suis livré à un exercice de calcul, le but étant d'appréhender la dilution subie par l'actionnaire dès lors (Jacques) qu'une partie des 2,4 Md de créances consenties par les banques d'ATOS sera convertie en actions.
Rassurez-vous il ne s'agit pas de calcul financier, mais de simple arithmétique.

J'ignore bien évidemment quel sera le résultat au 31/12/2023, cependant j'émets l'hypothèse qu'il pourrait atteindre 0,2 Md à inscrire en report à nouveau (on peut en effet faire une croix sur un éventuel dividende si minime serait-il).
Pourquoi un si faible résultat, AMHA parce que le compte d'exploitation est plombé par des doublons de frais fixes inhérents au projet de scission ; d'ailleurs il va falloir s'en préoccuper si cette dernière n'est plus d'actualité.

Selon ce scenario, la valeur des K propres s'élevant à 3,1 Md au 30/06 atteindrait ainsi 3,3 Md au 31/12.
Vu le nombre d'environ 110 millions d'actions (il y en a un peu plus) la V.N.C du titre s'élèverait donc à 30 €. C'est dire si la valeur boursière (2,25 €) est massacrée.
Vous l'aurez compris, la raison du choix de ce prudent résultat était d'arriver à une V.N.C ronde de 30 €. De toute manière le 29/02 on connaitra le résultat réel, ce sera l'occasion de réajuster mon relatif optimisme.

--- HYPOTHESE N° 1 : Sur la base de 1,1 Md converti en actions au prix de 10 € (1 € de nominal et 9 € de prime d'émission) les banques se verraient attribuer 110 millions d'actions nouvelles soit 50 % du K.
La dilution est sévère, la moitié du K passe aux mains des banques, par ailleurs la valeur intrinsèque du titre se dégrade :
3,3 Md de K propres au 31/12 + 1,1 Md = 4,4 Md soit une V.N.C de 4,4 Md / 220 M = 20 €.
Les banques s'en sortent bien elle échangent 1,1 Md pour en obtenir (en théorie) le double 110 M * 20 € = 2,2 Md.
Les actionnaires sont dilués, finançant l'arbitrage : (30 - 10 ) * 110M = 2,2 Md.

--- HYPOTHESE N° 2 : Sur la base de 0,9 Md converti en actions au prix d'échange de 10 € les banques se verraient attribuer 90 millions d'actions nouvelles soit 45 % du K.
La dilution est encore sévère, et au regard de l'hypothèse précédente la valeur intrinsèque progresse très légèrement :
3,3 Md de K propres au 31/12 + 0,9 Md de dette convertie = 4,2 Md soit une V.N.C de 21 €.
Les banques s'en sortent bien, échangeant 0,9 Md pour en obtenir + du double 1,89 Md, soit une garantie de (21-10) * 90 M = 0,99 Md.
Les actionnaires financent l'arbitrage : (30 - 21 ) * 110M = 0,99 Md.

--- HYPOTHESE N° 3 : Echange de 700 millions au prix d'émission de 14 € soit 50 millions d'actions nouvelles.
La dilution est moins sévère 50 / (110 + 50) = 31,25 % et pourrait s'avérer acceptable.
3,3 Md de K propres au 31/12 + 0,7 Md = 4 Md implique une V.N.C de 4 Md / 160 M = 25 €.
Les banques financent 0,7 Md et obtiennent 50 M * 25 € = 1,25 Md soit une garantie de 0,55 Md.
Les actionnaires financent l'arbitrage ( 30 - 25 ) * 110 M = 0,55 Md.
Cette dernière hypothèse est la moins dilutive, mais elle implique qu'il faille aménager un important montant de 1,7 Md en plusieurs échéances. Mais le sieur BIHMANE ne nous a-t-il pas annoncé "TFCo is back !" ?

CONCLUSION
Les banques pourraient consentir (sans traîner les pieds) à l'échange d'une partie de leur dette en K, obtenant des titres dont la valeur intrinsèque est bien supérieure à cette créance ainsi transformée en capital.
En revanche elles devront attendre que le cours boursier retrouve des couleurs, i.e au-delà du prix d'échange, pour encaisser cette mise, assortie d'une plus-value.

21 réponses

  • 26 février 2024 22:04

    Bonjour,
    La conversion de dette en actions je ne pense pas que ça soit l’axe privilégié, aucun créancier n’est sécurisé, les banquier n’ont aucun privilège face aux obligataires.

    Ou est l’interêt pour les banques (qui sont 22 !)? C’est de l’actif immatériel, les banques ne savent pas gérer et surtout ne se vend pas à la découpe comme de l’actif immobilier.


  • 27 février 2024 10:47

    Homiz : Bonjour.

    C'est pourtant le scenario qui se dessine, et il y a moult articles qui le confirment ça et là.

    Par ailleurs, vous évoquez 22 banques, c'est normal ATOS est présente dans le monde entier. L'important est de connaître celles qui détiennent la dette  de 2,4 Md consentie de gré à gré (Le term loan de 1,5 Md et le Revolving de 0,9 Md).

    J'ai lu quelque part qu'elles sont une poignée (5 ou 6) et françaises, expliquant qu'il est beaucoup plus aisé de discuter avec quelques interlocuteurs, plutôt qu'un kyrielle d'obligataires aux intérêts divergents et en outre répartis dans divers pays. Mais vous me forcez à me répéter.


  • 27 février 2024 10:55

    AmIwrong  Celles détenant la plus grosse part de la créance sont française mais ce sont bien 22 banques (- 4 maintenant avec Crédit Agricole, Santander,MUFG et HSBC ayant cédé leurs créances a des fonds) qui sont créancière de la dette bancaire.


  • 27 février 2024 11:08

    mis qu'attendent ils donc pour vendre Syntel ?? litige ou pas en cours, il suffit de garantir le passif et déduire du montant de la vente l'éventuelle amende à payer.
    La dette diminuerait fortement..
    bizarre, bizarre


  • 27 février 2024 11:09

    Homiz : La dette obligataire se négocie sur le marché secondaire, elle est liquide !

    Sauf erreur de ma part,  le "term loan" n'est pas négociable, quant au R.C.F (revolving) c'est impossible.


  • 27 février 2024 11:09

    Si le cours est de 2,20 € et que les banques acceptent de c.onvertir leur dette en action, l'annonce fera chuter le cours sous les 1,50 € puis les banques négocieront réellement leur taux de c.onversion sous les 1€ par action. Certainement pas à 10€. Donc tu peux multiplier toutes tes dilutions par au moins 10.


  • 27 février 2024 11:14

    Exactement bigmoustach51
    Il y a plus qu’à attendre 


  • 27 février 2024 11:18

    Plus ça descend plus c’est intéressant pour les créanciers 


  • 27 février 2024 11:36

    @ bigmoustache51 : Cinquante et un pour la Marne ou le Pastis ?

    Même pas en rêve comme disent les jeunes !
    Le cours oscille actuellement autour de 2,20 €, supposons que les banques acceptent de convertir la moitié de leur créance soit 1,2 Md au prix de 2,20 € l'action (1 € de nominal + 1,2 € de prime d'émission).

    Selon cette hypothèse, les banques se trouveraient à l'issue de cette conversion détenir près de 5 fois le nombre de titres des actuels actionnaires.
    Bien-entendu un tel scénario est ubuesque pour un conseil d'administration dont la mission est justement de protéger les actionnaires.

    Dilution oui ! Mais faudrait quand même pas pousser grand-mère dans les orties !


  • 27 février 2024 12:10

    AmIwrong  Je vous confirme qu'ils ont bien cédé leur "term loan" et leur part de créance dans le
    "RCF"

    https://news.bloomberglaw.com/capital-markets/mufg-follows-santander-in -offloading-atos-debt-at-deep-discount


  • 27 février 2024 12:12

    bigmoustache51  Vous rêvez debout, les négociation quant à la conversion de dette en capital ne se fait pas selon le cours de la bourse...


  • 27 février 2024 13:27

    Homiz : Au temps pour moi ! En revanche ces blocs sont négociés de "gré à gré" et non pas sur un marché.

    En outre je pensais à tort que les détenteurs de ces 2,4 Md de créance étaient moins dispersés.

    Quoi qu'il en soit les 40 M cédés par MITSUBISHI BANK et les 50 M de SANTANDER représentent 3,75 % du total, et ne changent rien à la mission de Mme BOURBOULOUX, sinon un progression du nombre d'interlocuteurs si on considère que les cédants ne se seraient allégés que d'une partie de leur créance.


  • 27 février 2024 14:52

    Bonjour, 

    Donc comme prévu, la baisse d’hier était due à la sortie de GS, en date du 22 Février… Ce qui est surprenant, c’est que la hausse s’est poursuivie le lendemain, donc à suivre

    Cours en lévitation depuis hier. Quelqu’un qui a lu la Lettre peut me dire si Aztec se révèle être le deuxième intéressé par une partie de BDS (le fameux mystère) ou est-il un 3e larron prêt à tirer les marrons du feux?

    Merci par avance.


  • 27 février 2024 17:03

    @ victorda : Bonjour.

    Bien vu pour le franchissement de seuil, je l'avais oublié ce trublion de G.S. Le seuil a été franchi le 22 sa déclaration d'aujourd'hui est donc dans les temps, il aurait d'ailleurs pu la faire demain.

    Lors de sa précédente déclaration il détenait " en dur " en date du 7 février 1,11 % du K. Il a réduit cette participation à 0,74 %, c'est à dire 0,83 % - 0,09 % de produits dérivés qui ont pratiquement disparu.

    Si on regarde la courbe du cours de l'action en baisse continue depuis le début du mois, les traders de G.S se sont finalement adaptés à cette situation, leur franchissement de seuil du 7 février ayant peut-être été trop hâtif.


  • 28 février 2024 10:58

    Bonjour AmIwrong ,

    Je peux me tromper mais GS roule pour quelqu’un et j’ai mon idée à ce sujet.

    Soit dit en passant, malgré la énième tentative de déstabilisation des prédateurs juste avant les résultats (résultats avancés pour cette raison?), Atos va dans le bon sens, celle d’une maîtrise des dépenses et celle d’une opération de restauration de la confiance par un audit complet, sincère et inattaquable. 

    Les négociations en cours doivent prendre en compte ces informations, une valorisation d’Atos libérera les intérêts d’un narratif que les prédateurs utilisent et usent depuis 2 ans. 

    À titre personnel, je ne crois plus aucun médias, je me suis fait berner à plusieurs reprises et beaucoup sont englués dans une manipulation mentale de haut niveau. 

    Pour revenir à notre échange, la scission de TFco devient onéreuse, cet audit permettrait une issue relutive pour les investisseurs (One Point, fonds, créanciers) ET par une mise en bourse de TFco ou Eviden, qui serait sur des données de valorisation certifiées, de donner vie au projet de départ de la scission, pas validée mais officiellement proposée en AG?


  • 01 mars 2024 00:04

    Bonsoir AmIwrong victorda 

    Petite info qui peut vous être utile, apparemment le groupe n’a pas tiré les 900 millions de son RCF mais 580, c’est anecdotique, mais ça voudrait dire que la dette bancaire est d’un peu plus de 2 milliards cf voir slide publié par le
    groupe 

    https://seekingalpha.com/article/4674753-atos-se-2023-q4-results -earnings-call-presentation


  • 01 mars 2024 00:14

    Bonsoir Homiz ,

    Je n’avais pas eu cette information mais cela ne m’étonnerait pas, ils ont mis le feu mais cette phase est finie, ce n’est plus le simulacre de la mort. Il est temps que madame Bourbouloux sonne la fin de la partie et mette tout le monde dans le rang.

    Cela ne devrait plus trop tarder.

    Surveillons les déclarations officielles, les derniers points presses d’Atos, leurs contenus et leur date sont importants…


  • 01 mars 2024 09:26

    Homiz : Bonjour. Merci pour cette information.

    C'est une bonne nouvelle, une dette à aménager moins lourde laisse espérer que la part qui serait à convertir en K se réduirait également. La dilution pour l'actionnaire serait moins sévère.

    Toutefois dans le communiqué du 28/02 il est mentionné une dette brute de 4,654  Md soit une diminution de seulement 0,146 Md, puisque l'inventaire à la Prévert qui nous a été annoncé ci et là fait état d'un total de 4,8 Md (dont 2,4 Md d'emprunts obligataires).
    Mais je n'ai pas lu l'article de seeking alpha, je ne souhaite pas m'y inscrire..

    Bonne journée à vous ainsi qu'à victorda 


  • 01 mars 2024 10:01

    Bonjour AmIwrong ,

    J’ai suivi le lien partagé par Homiz , j’ai pu ainsi accéder au slide de seekingAlpha sur pdf, je confirme bien le RCF de 580M€ et non 900M€ attendus. 

    A suivre 

    Belle journée à vous également


  • 01 mars 2024 10:26

    victorda : Bonjour.

    L'explication de la différence réside peut-être dans des intérêts à verser au titre de l'exercice 2023.

    C'est toujours pareil avec ATOS, et comme nous le rappelle cette humoriste "On ne nous dit pas tout !"


  • 01 mars 2024 11:10

    Bonjour AmIwrong ,

    En effet, il faudra attendre les résultats du 20 Mars mais on ne peut constater une déferlante médiatique, avec chacun sa sauce mais globalement un narratif très alarmiste, certains en tête pour assombrir le tableau jusqu’aux rumeurs sur les clients et mettre en doute la probité du CA.

    Atos et Monsieur Layani connaissaient le prochain mouvement de Monsieur Kretinsky d’où les 2 bulletins des derniers jours…


Signaler le message

Fermer

Qui a recommandé ce message ?

Fermer
Retour au sujet ATOS

21 réponses

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.