KINIYAMA, Sri Lanka, 14 mai (Reuters) - La police sri-lankaise a fait usage de gaz lacrymogène pour disperser des groupes d'individus qui ont attaqué lundi des mosquées et des magasins appartenant à des musulmans, un regain de violence sectaire sans précédent depuis les attentats ayant visé des hôtels et des églises du pays le mois dernier. Un homme de 42 ans, poignardé à de multiples reprises, a succombé à ses blessures après avoir été transporté à l'hôpital de Marawila, a déclaré un officier de police. Des habitants de la région du Nord-Ouest, où vit une partie de la minorité musulmane de l'île, ont rapporté que des groupes d'individus avaient attaqué pour un deuxième jour consécutif des mosquées et des boutiques appartenant à des musulmans. La police a imposé un couvre-feu national de 21h00 (15h30 GMT) à 04h00 du matin mardi, a annoncé un porte-parole de la police. Les autorités avaient annoncé lundi avoir bloqué certains réseaux sociaux et applications de messagerie, dont Facebook et WhatsApp, à la suite de violences contre des musulmans sur la côte ouest de l'île. Un homme a été passé à tabac dimanche dans la ville de Chilaw, à prédominance chrétienne, à la suite d'une dispute qui avait commencé sur Facebook, a-t-on dit de plusieurs sources à Reuters. Plusieurs mosquées et habitations de musulmans ont été endommagées au cours des attaques, a déclaré le Conseil musulman du Sri Lanka, mais on avait peu de précisions, lundi, sur l'ampleur exacte des dégâts et le nombre d'arrestations. (Shihar Aneez et Ranga Sirilal; Eric Faye et Jean Terzian pour le service français)
Violences anti-musulmans au Sri Lanka, un mort
information fournie par Reuters 14/05/2019 à 01:28
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