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Un Brexit dur serait une "calamité" pour le Royaume-Uni et l'UE-Hammond
information fournie par Reuters 20/02/2019 à 02:40

    LONDRES, 20 février (Reuters) - Un divorce sans accord entre
le Royaume-Uni et l'Union européenne serait une "calamité" pour
les deux blocs, a déclaré mardi soir le ministre britannique des
Finances, Philip Hammond, disant s'attendre à un coup sévère
pour l'économie britannique en cas de Brexit dur.
    Philip Hammond a souligné que Bruxelles n'envisagerait pas
de revoir la clause de sauvegarde ("backstop") pour la frontière
irlandaise si près de la date butoir, le 29 mars, et appelé à
soutenir l'accord de Brexit présenté par la Première ministre
Theresa May.
    "Il est évident que l'UE n'envisagera pas de remplacer le
'backstop'" dans le but d'aider le gouvernement britannique à
obtenir le soutien du Parlement, a-t-il dit lors du dîner annuel
de la plus importante association britannique d'industriels.
    Cependant, a-t-il poursuivi, d'autres pistes pourraient être
envisagées à l'avenir et le "compromis Malthouse" constitue une
initiative précieuse en ce sens.
    Forgé par des élus conservateurs pro- et anti-Brexit pour
tenter de sortir de l'impasse, ce compromis tente de réconcilier
les deux camps en apportant à chacun de quoi trouver
satisfaction.
    Après l'échec cuisant essuyé par Theresa May le 15 janvier
dernier à la Chambre des communes, c'est ce compromis qui a
permis, quinze jours plus tard, de dégager une majorité à la
Chambre pour charger la Première ministre de retourner à
Bruxelles tenter de renégocier le "backstop" nord-irlandais.
    Des journalistes du Mail on Sunday et du Daily Telegraph ont
toutefois rapporté mardi que le gouvernement britannique ne
s'appuierait plus sur le "Malthouse Compromise" dans ses
discussions avec l'UE.  
    Theresa May est attendue mercredi à Bruxelles pour "faire le
point" sur le dossier du Brexit avec le président de la
Commission européenne Jean-Claude Juncker.  
    Cette rencontre est qualifiée par Londres de "significative"
dans l'optique de rouvrir l'accord de retrait, ce à quoi
Bruxelles se refuse.
    "Nos partenaires de l'UE doivent être le plus pragmatiques
possible pour éviter la calamité mutuelle d'un 'no deal', et
nous devons continuer d'expliquer les répercussions d'une sortie
sans accord", a déclaré Hammond lors de son discours. 

 (David Milliken et Paul Sandle, avec Kanishka Singh à
Bangalore; Jean-Stéphane Brosse, Henri-Pierre André et Jean
Terzian pour le service français)
 

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