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Trump annonce l'envoi de 1.500 soldats supplémentaires au Moyen-Orient
information fournie par Reuters 24/05/2019 à 21:21

    * "Je ne pense pas que l'Iran veuille se battre", dit le
président
américain
    * Le Pentagone insiste sur le caractère défensif de ces
renforts
    * Washington accuse les gardiens de la Révolution d'être
directement responsables des attaques contre des tankers

 (.)
    par Roberta Rampton et Phil Stewart
    WASHINGTON, 24 mai (Reuters) - Donald Trump a annoncé
vendredi l'envoi de 1.500 militaires américains supplémentaires
au Moyen-Orient, des renforts présentés comme une mesure de
protection nécessaire face à l'Iran, que Washington accuse
d'être directement responsable des actes de sabotage qui ont
visé il y a une dizaine de jours quatre pétroliers au large des
Emirats arabes unis.
    Le Pentagone a précisé que sur ces 1.500 militaires
supplémentaires, 900 seraient envoyés dans la région. Les 600
autres y sont déjà stationnés mais leur déploiement va être
prolongé. Aucun soldat envoyé en renfort n'ira en Irak ou en
Syrie, indique le département de la Défense.
    "Nous voulons bénéficier de protection au Moyen-Orient. Nous
allons envoyer un nombre relativement limité de soldats,
principalement par précaution", a déclaré le président
américain, qui s'adressait devant la presse avant de quitter la
Maison blanche pour une visite au Japon.
    Ces renforts appuieront les moyens militaires américains
déjà stationnés dans la région. L'armée américaine y a envoyé
récemment le porte-avions Abraham Lincoln et son groupe
aéronaval ainsi que des bombardiers et des batteries de missiles
Patriot en réponse à ce que Washington qualifie de menaces
iraniennes. 
    "Il s'agit de forces défensives", a insisté Katie
Wheelbarger, sous-secrétaire à la Défense chargée des questions
liées à la sécurité internationale.
    Le nombre avancé par Trump est à comparer aux 70.000 soldats
américains actuellement stationnés dans une zone allant de
l'Egypte à l'Afghanistan.
    
    ACCUSATIONS DIRECTES
    L'armée américaine a par ailleurs formellement accusé
vendredi les gardiens de la Révolution, le corps d'élite des
forces iraniennes, d'être directement responsables des "actes de
sabotage" qui ont visé quatre tankers, dont deux pétroliers
saoudiens, le 12 mai dernier au large des Emirats arabes unis.
 
    Les rapports du renseignement, a ajouté le contre-amiral
Michael Gilday, de l'état-major interarmes, dessinent les
contours d'une "campagne" menée par l'Iran liant différentes
menaces dans cette zone à haute tension de la planète qui va de
l'Irak et du Yémen jusqu'aux eaux stratégiques du détroit
d'Ormuz, voie maritime cruciale pour le commerce du pétrole.
    Le département d'Etat a retiré pour sa part une partie de
son personnel en poste à Bagdad et Erbil en disant craindre une
menace de milices pro-iraniennes. Une roquette s'est abattue
sans faire de victimes le week-end dernier dans la "Zone verte",
secteur à haute sécurité de la capitale irakienne, à 500 mètres
de l'ambassade américaine.
    Téhéran dénonce pour sa part une "guerre psychologique" et
un "jeu politique".
    Dans un tweet publié dimanche dernier, Trump menaçait la
république islamique de destruction. "Si l'Iran veut se battre,
ce sera la fin officielle de l'Iran. Ne menacez plus jamais les
Etats-Unis", écrivait-il.
    Il s'est fait plus mesuré vendredi. "Pour le moment, je ne
pense pas que l'Iran veuille se battre. Et je ne pense
certainement pas qu'ils veulent se battre contre nous", a-t-il
dit. "Mais ils ne pourront pas avoir d'armes nucléaires. Et ils
le comprennent."
    C'est dans ce contexte que son administration, défiant
l'opposition du Congrès, se prépare à autoriser une série de
contrats militaires avec l'Arabie saoudite et les Emirats arabes
unies à hauteur de 8 milliards de dollars, a-t-on appris
vendredi auprès de plusieurs sénateurs américains.
    L'Iran, qui souffre du rétablissement des sanctions
économiques consécutives à la décision prise il y a un peu plus
d'un an par Trump de retirer son pays de l'accord de 2015 sur le
nucléaire iranien, a menacé à son tour de ne plus respecter
certains engagements pris dans ce cadre.  
    Cité par l'agence de presse russe RIA, le numéro deux de la
commission parlementaire des Affaires étrangères, Vladimir
Djabarov, a déclaré que la Russie pourrait porter devant le
Conseil de sécurité des Nations unies la question de ce nouveau
déploiement de forces américaines au Moyen-Orient.
    
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 (avec Idrees Ali
Jean-Philippe Lefief et Henri-Pierre André pour le service
français)
 

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