((Traduction automatisée par Reuters, veuillez consulter la clause de non-responsabilité https://bit.ly/rtrsauto))
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PDVSA produira entre 105 000 et 138 000 bpj de brut lourd Hamaca
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Une partie de la production sera raffinée dans le pays, une autre sera exportée vers des marchés autres que les États-Unis
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Les diluants seront recyclés et fournis par le complexe de Paraguana
(Ajoute un contexte sur les projets et la licence, détails aux paragraphes 2-3 et 5-11)
L'entreprise publique vénézuélienne PDVSA a élaboré trois scénarios opérationnels dans le cadre d'un plan visant à poursuivre la production et l'exportation de pétrole dans sa plus grande coentreprise avec Chevron CVX.N une fois que la licence permettant à la major américaine d'opérer dans le pays aura expiré le mois prochain, selon un document de l'entreprise vu par Reuters lundi.
L'administration du président américain Donald Trump ce mois-ci a donné à Chevron 30 jours jusqu'à début avril pour mettre fin à toutes les opérations pétrolières et les exportations du Venezuela qui sont actuellement destinées aux États-Unis en vertu d'une licence accordée en 2022.
Chevron est présent dans le pays sud-américain sanctionné par les États-Unis par le biais de coentreprises dont PDVSA est le principal actionnaire, le projet Petropiar dans la vaste ceinture de l'Orénoque étant le partenariat le plus important.
L'entreprise vénézuélienne prévoit de produire entre 105 000 et 138 000 barils par jour (bpd) de brut lourd Hamaca à Petropiar une fois que la licence de Chevron aura expiré, ce qui correspond aux niveaux de production des derniers mois, selon le document.
Une partie de la production de brut, qui varie en fonction du scénario, sera envoyée aux raffineries nationales avec certains sous-produits comme le gasoil sous vide, tandis qu'une autre partie sera exportée vers des marchés autres que les États-Unis.
Le gasoil sous vide permet à PDVSA de produire de l'essence à faible indice d'octane pour la distribution nationale.
Le principal objectif de PDVSA avec ces changements est de maintenir les niveaux de production de Petropiar et d'éviter la nécessité d'arrêter l'usine de valorisation ou de fermer l'un des champs pétrolifères des coentreprises, a déclaré une source proche des opérations de l'entreprise.
PDVSA et Chevron n'ont pas répondu immédiatement aux demandes de commentaires.
Afin de faire face à d'éventuelles pénuries de diluants nécessaires aux opérations de Petropiar, PDVSA recyclera une plus grande partie du naphta importé tout en fournissant au projet d'autres diluants provenant de son plus grand complexe de raffinage, Paraguana.
Selon le document, le mouvement dynamique des pétroliers, qui permet actuellement à Chevron de transporter le brut vénézuélien entre les ports nationaux avant de l'exporter, serait réduit au minimum.
Certaines unités de l'usine de valorisation du brut de Petropiar devraient être mises hors service pour produire des matières premières autres que le pétrole brut dans le cadre d'un accord similaire à celui que PDVSA a mis en place en 2020 lorsque la licence de Chevron a été restreinte par la première administration de Trump.
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