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Selon l'Onu, 200 familles de djihadistes sont prises au piège en Syrie
information fournie par Reuters 19/02/2019 à 14:58

 (Actualisé avec envoi de camions pour évacuer les civils § 5-6)
    GENEVE, 19 février (Reuters) - Deux cents familles sont
prises au piège dans la dernière zone encore contrôlée par le
groupe Etat islamique dans l'est de la Syrie et sont empêchées
de partir par les djihadistes, ce qui est assimilable à un crime
de guerre, a dit mardi le Haut-Commissariat de l'Onu aux droits
de l'homme. 
    "Beaucoup d'entre elles (...) continuent (également) de
subir des frappes aériennes et des tirs d'artillerie intensifs
de la part des forces de la coalition sous commandement
américain et de leurs alliés les FDS (Forces démocratiques
syriennes) au sol", a déclaré la haut-commissaire Michelle
Bachelet dans un communiqué. 
    "L'EI semble empêcher certaines (familles) sinon toutes de
partir. C'est potentiellement un crime de guerre de la part de
l'EI", a expliqué son porte-parole Rupert Colville lors d'un
point presse. 
    Le droit international oblige les FDS et la coalition à
prendre toutes les précautions pour protéger les civils, a
ajouté Rupert Colville.
    Selon une source au sein des FDS interrogée par l'agence
Reuters près de Baghouz, l'ultime enclave des djihadistes de
l'EI dans l'est de la Syrie, près de la frontière irakienne, des
camions sont entrés dans la zone assiégée pour évacuer les
derniers civils.
    Un journaliste de Reuters a vu mardi plusieurs dizaines de
camions emprunter la route menant à l'enclave.
    Les FDS se déclarent sur le point d'éliminer la dernière
poche de résistance du groupe Etat islamique dans l'Est syrien,
où elles estiment que quelques centaines de combattants et
environ 2.000 civils sont assiégés.
    Mardi, le chef des relations médias des FDS, Mustafa Bali, a
noté que les actions de guérilla de l'EI dans la région
s'intensifiaient depuis plusieurs jours. 
    Le groupe djihadiste a ainsi lancé deux attaques il y a
trois jours contre le village de Dhiban, à 90 km au nord de
Baghouz. 
    La première attaque a entraîné la mort de deux membres des
FDS et d'un djihadiste. La deuxième, perpétrée de nuit, a abouti
à la mort de trois djihadistes, alors que deux autres ont été
capturés, a ajouté Mustafa Bali.
    "Les cellules dormantes se mettent en action tous les
jours", a-t-il dit. "L'organisation (l'EI) est encore solide,
mettre fin à sa présence militaire de Daech ne signifie pas son
élimination."
    Les FDS, miliciens arabo-kurdes épaulés par Washington et
ses alliés, ont demandé lundi à la coalition anti-Etat islamique
de maintenir un contingent de 1.000 à 1.500 hommes en Syrie pour
l'aider à combattre les djihadistes.  
    Michelle Bachelet a par ailleurs exprimé son inquiétude pour
les quelque 20.000 personnes qui ont fui les zones contrôlées
par l'EI dans le gouvernorat de Daïr az Zour (est) ces dernières
semaines. 
    Ces déplacés sont hébergés dans des camps gérés par les
forces kurdes, dont les FDS, et seraient empêchés de quitter ces
camps, a-t-elle dit. 
    "Des soins particuliers doivent être pris pour ces civils
qui devraient dans la mesure du possible être traités
humainement et autorisés à quitter ces camps. Ils ne devraient
pas être maintenus en détention à moins qu'ils soient soupçonnés
d'avoir commis un crime particulier", a déclaré Rupert Colville.

 (Stephanie Nebehay à Genève avec Rodi Saïd près de Baghouz et
Tom Perry à Beyrouth
Jean-Stéphane Brosse et Henri-Pierre André pour le service
français)
 

1 commentaire

  • 19 février 13:37

    direct dans la benne


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