
Paul Hudson, directeur général de la division Pharmaceuticals de Novartis, va remplacer Olivier Brandicourt à la tête de Sanofi. (© Sanofi / Linkedin)
Le laboratoire a désigné Paul Hudson pour succéder à Olivier Brandicourt, à compter du 1er septembre. Les investisseurs saluent l'arrivée de ce britannique qui dirige depuis 2016 la division Pharmaceuticals du géant suisse Novartis. Faut-il les suivre et renforcer ses positions en actions Sanofi ?
Le britannique Paul Hudson remplacera le 1er septembre Olivier Brandicourt au poste de directeur général du laboratoire pharmaceutique.
Âgé de 63 ans, ce dernier prendra sa retraite, un an et demi avant la fin de son mandat. Directeur général de la division Pharmaceuticals de Novartis depuis 2016 et membre du comité exécutif du géant suisse, Paul Hudson (51 ans) a 28 ans d'expérience dans le secteur de la santé.
Ce diplômé de la Manchester Metropolitan University (Royaume-Uni) a démarré sa carrière chez GlaxoSmithKline, puis Sanofi-Synthélabo, avant d'occuper plusieurs postes de direction chez l'américain Schering-Plough et le suédo-britannique AstraZeneca, notamment aux États-Unis et au Japon.
Cette nomination a fait bondir l'action de plus de 5% le 7 juin, les investisseurs saluant le parcours et le profil international du nouveau directeur général.
Un management de qualitéLe renouvellement des dirigeants se poursuit, après l'arrivée l'an dernier de l'américain Paul Reed (ex-Roche) comme directeur monde de la recherche et du développement et de Jean-Baptiste Chasseloup de Chatillon (ex-PSA Peugeot Citroën) comme directeur financier.
Le premier avait redynamisé le portefeuille de médicaments du champion suisse de l'oncologie, alors que le second s'était illustré en redressant les finances du constructeur automobile.
La qualité du management de
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