Emmanuel Macron à Bruxelles, en Belgique, le 22 mars 2024. ( AFP / SAMEER AL-DOUMY )
La France a longtemps espéré vendre des Rafale au Brésil avant de finalement trouver ses premiers clients à l'export en Egypte, au Qatar et en Inde.
"Je considère que rien n'est jamais perdu." Au Brésil, le président français Emmanuel Macron s'est pris à espérer mercredi 27 mars que les Brésiliens achètent finalement un jour des avions de chasse Rafale à la France.
Le chef de l'Etat a entamé mardi une visite de trois jours au Brésil visant à "ouvrir une nouvelle page" entre les deux pays après les années "difficiles" sous le président d'extrême droite Jair Bolsonaro (2019-2022), a-t-il lancé devant la communauté française à Sao Paulo. Cette visite va permettre de développer la coopération transfrontalière avec la Guyane française dans la lutte contre l'orpaillage illégal et pour le développement économique de l'Amazonie dans le respect de sa biodiversité, a-t-il expliqué.
Les deux pays vont aussi coopérer sur un "nouveau programme de sous-marins", notamment à propulsion nucléaire, ils travaillent aussi ensemble sur la construction d'hélicoptères, a-t-il décliné. "Et qui sait relancer la discussion sur les Rafale car je considère que rien n'est jamais perdu", a lancé le chef de l'Etat.
La France a longtemps espéré vendre des Rafale au Brésil avant de finalement trouver ses premiers clients à l'export en Egypte, au Qatar et en Inde. Le Rafale est un avion de combat dit multirôles, capable de mener des missions de défense aérienne, de reconnaissance ou de bombardement.
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