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Macron répond aux protestations sur l'aéroport de Toulouse
information fournie par Reuters 05/12/2014 à 15:40


* Des critiques à droite comme à gauche * Le Pen dénonce le bradage d'actifs stratégiques * Emmanuel Macron dénonce les critiques contre les Chinois (Actualisé avec Macron) PARIS, 5 décembre (Reuters) - Emmanuel Macron a stigmatisé vendredi les critiques contre la vente à des investisseurs chinois d'une partie du capital de l'aéroport de Toulouse annoncée la veille. ID:nL6N0TO4NC "Celles et ceux que j'ai pu entendre ce matin, qui s'indignent de cette cession minoritaire de la société de gestion de l'aéroport de Toulouse, ont pour profession d'une part d'invectiver le gouvernement et d'autre part d'inquiéter les Français", a dit le ministre de l'Economie. "Dans les deux cas, vous comprendrez que ce n'est ni ma fonction ni mon objectif", a-t-il ajouté en marge du congrès de l'Union nationale des professions libérales. L'opération a suscité de vives critiques à droite et à l'extrême droite, de la part de la présidente du Front national, Marine Le Pen, et du président de "Debout la France", Nicolas Dupont-Aignan. Des voix se sont également élevées à gauche, telle la sénatrice socialiste Marie-Noëlle Lienemann qui a exigé l'arrêt de la vente et dénoncé la privatisation des aéroports de Lyon et Nice qui figure dans l'avant-projet de loi sur la croissance et l'activité que présentera le 10 décembre Emmanuel Macron. Elle demande dans un communiqué que "toute vente éventuelle d'actions publiques, lorsqu'il s'agit d'infrastructures importantes pour le pays, soit soumise au vote du Parlement". Le ministère de l'Economie a annoncé jeudi soir avoir choisi le consortium chinois Symbiose comme futur acquéreur d'une participation de 49,9% dans l'aéroport de Toulouse pour 308 millions d'euros. "AMUSER LA GALERIE" Cette opération donne le coup d'envoi d'un projet de privatisations d'aéroports régionaux français avant celles de Nice et de Lyon anticipées en 2015. "Brader des actifs aussi stratégiques que cet aéroport à des investisseurs étrangers est l'inverse d'une politique de développement économique de long terme et d'indépendance nationale", a déclaré Marine Le Pen. "C'est d'autant plus vrai à Toulouse, où la présence du siège d'Airbus oblige à une vigilance encore plus grande vis-à-vis de tout investissement étranger dans ce secteur d'activité", a-t-elle ajouté dans un communiqué. Pour Nicolas Dupont-Aignan, les 49,9% sont là "pour amuser la galerie" et l'opération revient à "donner les clés de l'industrie aéronautique, quelque part, aux Chinois". "J'ai honte de ce ministre qui, pour obéir à quelques commissaires bruxellois, est en train de vendre par appartements notre pays, parce que c'est complètement absurde, parce que c'est complètement anti-économique, parce que c'est l'aéroport d'Airbus", a-t-il dit sur iTÉLÉ. Emmanuel Macron a répondu en soulignant que les Chinois étaient parmi les premiers clients d'Airbus, ajoutant : "On ne peut pas expliquer à la Chine qu'elle est bien placée quand il s'agit de vendre des avions mais que les investisseurs chinois qui ont structuré, qui ont fait une offre avec un vrai projet industriel et des vraies garanties sociales ne seraient pas bienvenus sur notre territoire". (Gérard Bon et Yann Le Guernigou, édité par Sophie Louet)

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3 commentaires

  • 08 décembre 10:07

    croire à"un vrai projet industriel et de vraies garanties sociales" de la part des chinois en france, c'est être naïf ou idiot ou alors nous cacher la vérité...


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