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Macron décide de renoncer à sa future retraite présidentielle
information fournie par Reuters 22/12/2019 à 12:16

 (Actualisé avec confirmation de l'Elysée)
    PARIS, 22 décembre (Reuters) - Emmanuel Macron, confronté à
une vive contestation sociale contre son projet d'un système
universel de retraite par points,  a pris la décision de
renoncer à la future retraite d'ancien président que lui accorde
une loi de 1955, annonce dimanche L'Elysée, confirmant une
information du journal Le Parisien-Aujourd'hui en France.
    En vertu de l'article 19 de la loi du 3 avril 1955, la
pension annuelle de retraite d'un ancien président de la
République est égale au "traitement indiciaire brut d'un
conseiller d'Etat en service ordinaire".
    A l'heure actuelle, un conseiller d'Etat touche un
traitement indiciaire brut annuel de quelque 75.000 euros. Le
montant d'une retraite présidentielle s'élève ainsi à environ
6.000 euros bruts mensuels, qui peuvent être cumulés avec
d'autres émoluments provenant d'autres emplois.
    "Emmanuel Macron a confirmé (...) que la réforme du système
des retraites s'appliquerait à lui et qu'il ne percevrait pas, à
l'issue de son mandat en 2022, les sommes prévues par les
dispositions de la loi de 1955. Les dispositions de la loi de
1955 ont vocation à être 'normalisées' à terme", lit-on dans le
communiqué de l'Elysée.
    "Il s'agit d'exemplarité, mais tout simplement aussi de
cohérence", poursuit le palais présidentiel, ajoutant
qu'Emmanuel Macron "a démissionné de la fonction publique avant
de prendre ses fonctions (et qu')il a par ailleurs indiqué qu'il
n'entendait pas siéger au conseil constitutionnel à l'issue de
son/ses mandats".
    Le président français, qui a invité les syndicats à faire
une trêve dans leur mouvement de grève pour Noël, a fêté ses 42
ans samedi.  
    "Le Président de la République convergera ainsi selon des
modalités qui seront rapidement étudiées vers le système
universel à point prévu pour tous les Français", poursuit
l'Elysée.    

 (Sophie Louet et Michel Rose, édité par Benoît Van
Overstraeten)
 

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