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Akbar Al Baker prend sa retraite après 27 ans en tant que directeur général
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M. Al Baker a contribué à faire évoluer l'aviation mondiale vers le Golfe
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Badr Mohammed Al Meer, directeur de l'exploitation du principal aéroport du Qatar, nommé nouveau directeur général
(Refonte, mise à jour des sources d'approvisionnement, ajout de détails) par Andrew Mills et Maha El Dahan
Akbar Al Baker, l'un des dirigeants les plus francs de l'industrie du transport aérien, prend sa retraite en tant que directeur général de Qatar Airways après presque trois décennies à la tête du transporteur public, selon un mémo vu par Reuters lundi et une source.
M. Al Baker sera remplacé par Badr Mohammed Al Meer, actuellement directeur de l'exploitation de l'aéroport international Hamad, a déclaré la source au fait du dossier.
La démission d'Al Baker a été annoncée au personnel dans une circulaire officielle, vue par Reuters, du président Saad Sherida Al-Kaabi qui a rendu hommage à ses "27 années de service remarquable".
Qatar Airways n'a pas pu être jointe dans l'immédiat pour un commentaire.
M. Al Baker a été nommé directeur général en 1997, trois ans après le lancement de la compagnie aérienne, et a joué un rôle déterminant dans la transformation de Qatar Airways en un grand transporteur international qui rivalise avec des compagnies comme Emirates et Turkish Airlines, de Dubaï.
Il est également devenu synonyme d'une évolution de la carte mondiale de l'aviation vers le Golfe, les transporteurs s'emparant des passagers transitant entre l'Est et l'Ouest, et s'est régulièrement heurté aux dirigeants des compagnies aériennes américaines et européennes sur des questions de commerce et de travail.
M. Al Baker a souvent fait la une des journaux en harcelant les géants occidentaux de l'aviation, Airbus et Boeing, au sujet de leurs stratégies ou de leur fabrication en usine. Il a dirigé la compagnie aérienne lors d'un récent conflit amer avec Airbus au sujet des dommages causés à la surface des avions A350.
Airbus et Qatar Airways ont conclu un accord à la fin du mois de janvier , évitant ainsi un procès rare et potentiellement préjudiciable au Royaume-Uni dans le secteur des avions à réaction. S'exprimant au début de l'année à Berlin, M. Al Baker a qualifié l'accord de "gagnant-gagnant".
Il s'est également fait le porte-parole du Qatar lors du boycott diplomatique des États arabes voisins entre 2017 et 2021, et a mis en place une stratégie visant à maintenir les routes ouvertes pendant la pandémie afin de renforcer la présence de la marque nationale sur la scène mondiale.
Parfois, son habitude de faire des remarques à bâtons rompus lui a valu des critiques et l'a obligé à s'excuser, comme en 2018, lorsqu'il a déclaré qu'une femme ne serait pas en mesure de faire son travail.
Le départ à la retraite d'Al Baker a été signalé pour la première fois sur X, anciennement connu sous le nom de Twitter, par l'analyste aéronautique Alex Macheras.
Cette décision fait suite à l'annonce dimanche que l'émir du Qatar, le cheikh Tamim bin Hamid Al Thani, avait remplacé Al Baker en tant que haut responsable du tourisme du pays. Aucune raison n'a été donnée pour cette décision.
Il n'a pas été précisé dans l'immédiat si M. Al Baker se retirait de ses autres fonctions, notamment celles de directeur général de l'aéroport international de Hamad et de Qatar Duty Free.
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