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La détention de Carlos Ghosn prolongée jusqu'au 11 janvier
information fournie par Reuters31/12/2018 à 12:30

    * Détention prolongée de 10 jours
    * Ghosn accusé d'abus de confiance aggravé
    * Il a nié les accusations

 (Actualisé avec réaction de Nissan, contexte)
    par Daniel Leussink
    TOKYO, 31 décembre (Reuters) - Le tribunal de district de
Tokyo a annoncé lundi qu'il prolongeait de dix jours la
détention de Carlos Ghosn, incarcéré au Japon depuis le 19
novembre pour des accusations de malversations financières chez
Nissan  7201.T .
    Carlos Ghosn, accusé d'abus de confiance aggravé, sera ainsi
maintenu en détention jusqu'au 11 janvier. Il nie les
allégations formulées contre lui.
    Personne n'a pu être joint au bureau de l'avocat de Carlos
Ghosn, Motonari Otsuru, ce lundi étant un jour férié au Japon.
    Un porte-parole de Nissan a déclaré que le groupe automobile
n'était pas en position de faire un commentaire.
    "L'enquête de la société est en cours et son champ d'action
continue de s'élargir", a seulement dit le porte-parole.
    La décision de prolonger la durée de la détention de Carlos
Ghosn intervient à la veille de l'échéance d'une précédente
période de détention de 10 jours. 
    A l'issue d'une première période de détention, Carlos Ghosn
a été inculpé le 10 décembre pour n'avoir pas déclaré
l'intégralité de sa rémunération chez Nissan de 2010 à 2015. Le
même jour, l'enquête a été élargie aux trois années suivantes,
ce qui a entraîné immédiatement une nouvelle mise en détention.
    Le PDG de Renault  RENA.PA  et de l'alliance Renault-Nissan
a été de nouveau placé en état d'arrestation le 21 décembre sur
la base de nouvelles accusations, selon lesquelles il aurait
fait passer dans les comptes du constructeur automobile japonais
des pertes de 1,85 milliard de yens (14,5 millions d'euros) sur
des investissements personnels.  
    La semaine dernière, l'ancien administrateur de Nissan Greg
Kelly, soupçonné de complicité, a été libéré sous caution, un
tribunal ayant décidé de ne pas prolonger sa détention en
attendant son procès.  
    Greg Kelly avait été arrêté le même jour que Carlos Ghosn,
le 19 novembre. Il nie les accusations portées contre lui.
    Bien qu'évincés dès novembre, les deux hommes restent
techniquement membres du conseil d'administration de Nissan car
ils ne peuvent être révoqués que par les actionnaires.
    Depuis l'arrestation de Carlos Ghosn, Hiroto Saikawa, le
directeur général de Nissan, a appelé à des changements pour
atténuer l'influence de l’actionnaire majoritaire Renault.
    Le dossier Ghosn a également braqué les projecteurs sur le
système pénal japonais, notamment la pratique de longues
périodes d'incarcération pendant l'instruction et l'interdiction
faite aux avocats de la défense d'assister aux interrogatoires,
qui peuvent durer huit heures par jour.

    Voir aussi :
    * EXCLUSIF-Le parquet examine les liens de Ghosn et d'un
Saoudien-sources  

 (Jean Terzian et Dominique Rodriguez pour le service français,
édité par Benoît Van Overstraeten)
 

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1 commentaire

  • 31 décembre12:56

    Et de Bezieux , l'hyper actif du medef , c'est silence radio ?


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