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L'hécatombe continue sur les pentes de l'Everest
information fournie par Reuters 25/05/2019 à 14:06

 (Au troisième paragraphe, lire que Fisher était âgé de 44 ans)
    KATMANDOU, 25 mai (Reuters) - Un alpiniste britannique est
décédé samedi en redescendant de l'Everest, portant à 18 le
nombre de morts dans l'Himalaya népalais cette saison, dont huit
sur les pentes de son plus haut sommet, ont annoncé les
autorités.
    Le nombre important de décès, alors même que les conditions
météorologiques sont favorables, s'explique selon les alpinistes
par le délai d'attente interminable pour atteindre le sommet de
l'Everest, qui provoque l'épuisement et l'affaiblissement des
grimpeurs.
    Le Britannique Robin Haynes Fisher, 44 ans, s'est effondré à
la descente alors qu'il était encore dans la "zone de la mort",
à une altitude où les alpinistes courent le risque de se
retrouver à court d'oxygène, a déclaré Mira Acharya, une
responsable du ministère du Tourisme népalais.
    Les guides qui l'accompagnaient ont remplacé sa bouteille
d'oxygène sans parvenir à le ranimer, a précisé Murari Sharma,
dont la compagnie Everest Parivar Treks assurait la logistique
de l'ascension.
    L'affluence est particulièrement grande cette année sur les
pentes de l'Everest et nombre de grimpeurs ne sont "pas assez
qualifiés ni préparés", a déclaré à Reuters un responsable de la
compagnie américaine Madison Mountaineering, Garrett Madison.
    "S'ils avaient été accompagnés par une équipe expérimentée,
ils auraient pu s'en sortir, mais avec un soutien réduit au
minimum, c'est difficile de redresser la situation quand les
choses tournent mal", a-t-il déclaré.
    La saison de l'ascension de l'Everest se termine dans les
prochains jours. Le sommet est aussi accessible depuis le Tibet,
en Chine, où plusieurs morts ont également été déplorés cette
année.  

 (Gopal Sharma
Tangi Salaün pour le service français)
 

1 commentaire

  • 25 mai 19:11

    Prenant en compte la forte affluence de grimpeurs sur les pentes de l'Everest (et autres massifs très élevés), faut il croire que si à 50 ans , on n'a pas gravit l'Everest, on a raté sa vie ?


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