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Italie-Le gouvernement Conte II obtient la confiance du Sénat
information fournie par Reuters 10/09/2019 à 22:11

 (Actualisé avec citations, débat)
    ROME, 10 septembre (Reuters) - Le nouveau gouvernement
italien dirigé par Giuseppe Conte avec l'appui du Parti
démocrate et du Mouvement 5 étoiles (M5S) a obtenu mardi la
confiance du Sénat, ce qui signifie qu'il peut désormais prendre
ses fonctions.
    Le gouvernement Conte II, le 67e gouvernement italien depuis
1945, a été approuvé par 169 voix contre 133 à la chambre haute
du Parlement, qui compte 321 membres, à l'issue d'un débat
houleux pendant lequel la Ligue d'extrême droite a accusé la
nouvelle coalition de trahir les Italiens en les privant
d'élections législatives. 
    Le chef de la Ligue, Matteo Salvini, est à l'origine de
l'éclatement de la précédente coalition formée par son parti et
le M5S. Il pensait ainsi obtenir un scrutin anticipé qu'il avait
de bonnes chances de gagner mais son pari a fait long feu, le
M5S ayant décidé de s'allier avec le Parti démocrate, son ennemi
de longue date. 
    Matteo Salvini, qui pourrait bien passer désormais trois ans
et demi dans l'opposition, n'a pu masquer sa colère pendant de
vifs échanges avec Giuseppe Conte à la chambre haute.
    "Premier ministre Conte, je ne vous envie pas", a dit le
leader d'extrême droite. "Vous avez obtenu votre poste par la
trahison. Je ne peux même pas rester assis là un quart d'heure.
Je n'ai pas de pouvoir mais j'ai ma dignité et l'affection du
peuple italien", a-t-il affirmé. 
    
    PREMIER DÉPLACEMENT À BRUXELLES
    Le chef du gouvernement, qui est professeur de droit, lui a
répondu qu'en tentant d'obtenir des élections "unilatéralement
et arbitrairement", il avait agi avec "arrogance et sans grande
connaissance du droit constitutionnel". 
    Giuseppe Conte a également accusé Salvini de se chercher un
bouc émissaire après avoir raté son pari d'obtenir des
élections. 
    "Chercher à accuser les autres de ses propres erreurs est
peut-être un moyen de conserver la direction de son parti", a
lancé le président du Conseil, fréquemment interrompu par des
cris et huées en provenance des bancs de la Ligue. 
    Lors de ses discours devant les deux chambres du Parlement,
Giuseppe Conte a plaidé pour l'apaisement des relations avec
l'Union européenne et promis de coopérer avec Bruxelles à la
réécriture des règles budgétaires du bloc comme à la réforme de
sa législation sur l'immigration.
    Il a également assuré que son gouvernement réduirait le
nombre de parlementaires et rédigerait un nouveau code
électoral, ce qui serait la quatrième tentative de réforme du
mode de scrutin depuis 2005.
    Giuseppe Conte doit se rendre mercredi à Bruxelles, où la
nomination de l'ancien président du Conseil et membre du Parti
démocrate Paolo Gentiloni au poste convoité de commissaire aux
Affaires économiques et monétaires a été confirmée mardi par la
nouvelle présidente de la Commission, Ursula von der Leyen.

 (Giuseppe Fonte
Jean-Stéphane Brosse pour le service français)
 

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