Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Italie-Accord de la coalition pour éviter des sanctions de l'UE
information fournie par Reuters 11/06/2019 à 09:39

 (Actualisé avec déclarations de Salvini et Di Maio, précisions)
    ROME, 11 juin (Reuters) - Les dirigeants de la coalition au
pouvoir en Italie se sont mis d'accord sur la nécessité d'éviter
que Rome soit sanctionnée par la Commission européenne en raison
du gonflement de sa dette publique, a annoncé mardi la
présidence du Conseil. 
    A l'issue d'une réunion nocturne avec ses deux
vice-présidents du Conseil, Matteo Salvini et Luigi Di Maio, le
chef du gouvernement Giuseppe Conte a déclaré que les trois
hommes rencontreraient le ministre de l'Economie Giovanni Tria
"pour élaborer une stratégie à adopter dans les discussions avec
l'Europe afin d'éviter une procédure d'infraction pour le pays
et d'oeuvrer ensemble à la mise au point du budget". 
    Giuseppe Conte avait menacé à plusieurs reprises ces
derniers jours de démissionner si Salvini et Di Maio ne
s'accordaient pas pour trouver un compromis susceptible de
régler le contentieux avec la Commission européenne.  
    "Tout va bien. C'était une bonne réunion", a déclaré Salvini
dans un communiqué. "Notre objectif commun est d'éviter
l'infraction tout en préservant la croissance économique,
l'emploi et les baisses d'impôts."
    "Il n'y aura ni correction budgétaire ni hausse d'impôts." 
    "Cela s'est bien passé parce que nous avons fixé certains
objectifs : réduire les impôts, approuver une loi sur le salaire
minimum et obtenir de bons résultats pour les Italiens", a
renchéri Luigi di Maio sur les ondes de la chaîne privée RTL.
    "Le gouvernement continuera si nous sommes capables de
répondre aux besoins des Italiens", a-t-il ajouté. 
    La Commission européenne a conclu mercredi dernier que
l'Italie ne respectait pas les règles budgétaires de l'Union
européenne (UE) en raison de l'augmentation de sa dette, une
situation qui justifie selon elle l'ouverture d'une procédure
disciplinaire.  
     La dette publique italienne, la deuxième plus élevée de
l'UE en proportion de la production nationale après celle de la
Grèce, a atteint 132,2% du produit intérieur brut (PIB) l'an
dernier et la Commission estime qu'elle augmentera encore à
133,7% cette année et à 135,2% en 2020, en violation des règles
européennes qui imposent de réduire progressivement ce ratio.
    Encouragé par le triomphe de son parti, la Ligue (extrême
droite) aux élections européennes du 26 mai, et aux bons scores
encore réalisés par sa formation aux municipales partielles ce
week-end, Salvini fait de la baisse des impôts sa priorité.
    Le gouvernement cherche également à annuler la hausse
automatique de la TVA l'année prochaine, annulation qui
représenterait une perte de recettes de 23 milliards d'euros.
    Matteo Salvini s'est dit confiant, lundi, de parvenir à un
accord avec Bruxelles.  

 (Giselda Vagnoni
Jean-Stéphane Brosse pour le service français)
 

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.