
La cession de 52% de FDJ devrait permettre à l'État de récolter près de 2 milliards d'euros. (© Adobestock)
Après le succès de la privatisation de la Française des Jeux, Bercy envisage de nouvelles ventes d’actifs. Le Revenu a passé au crible les principales participations de l’État dans des sociétés cotées.
L’État s’apprête à toucher le pactole avec la privatisation de la Française des Jeux. En cédant 52% du capital de la loterie nationale, il devrait récolter près de 2 milliards d’euros.
Le produit de cette introduction en Bourse, la première ouverte aux actionnaires individuels depuis ADP il y a treize ans, a vocation à désendetter le pays et à alimenter le Fonds pour l’innovation et l’industrie (FII).
Cette enveloppe d’investissement, qui devrait être dotée à terme de 10 milliards d’euros, a d’ores et déjà récupéré 13% du capital d’ EDF ainsi que l’intégralité de la participation dans Thales . L’État a, en outre, apporté 1,6 milliard d’euros en numéraire au FII, une dotation qui sera complétée au fur et à mesure de la réalisation de ventes d’actifs.
Trois dossiers dans le viseurMartin Vial, le patron de l’Agence des participations de l’État (APE), autorité qui gère une grande partie des participations de la France, a ainsi récemment évoqué «d’autres opérations de respiration de portefeuille», sans toutefois mentionner les entreprises concernées.
En clair, il estime que d’autres cessions de titres sont envisagées dans un proche avenir. Afin de tenter de détecter les intentions du gouvernement, Le Revenu a passé au crible les quinze principales participations cotées de l’État en valeur, détenues
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