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Automobile : quelles conséquences de la fusion Peugeot-Fiat sur Renault, FFP et Faurecia ?
information fournie par Le Revenu 06/11/2019 à 09:02

Peugeot devrait céder à ses actionnaires sa participation dans Faurecia. (© FFP / Renault / Peugeot / Faurecia)

Peugeot devrait céder à ses actionnaires sa participation dans Faurecia. (© FFP / Renault / Peugeot / Faurecia)

Le projet de fusion entre Peugeot SA et Fiat-Chrysler ne concerne pas que les deux intéressés. Trois autres entreprises du secteur automobile cotées à la Bourse de Paris devraient aussi être affectées par ce super-mariage. Découvrez nos analyses et nos conseils sur FFP, le holding de la famille Peugeot, Faurecia qui est détenu à 46% par le constructeur et Renault, son grand rival hexagonal.

FFP : dilution en perspective

Le projet de rapprochement entre les deux constructeurs automobiles aura pour conséquence de fortement diluer la participation de la famille Peugeot, qui détient 12,3% de Peugeot SA (dont 9,3% par le biais du holding coté FFP).

À l’issue de la fusion, sa part tombera à 6,1% du nouvel ensemble. Elle a néanmoins obtenu de pouvoir racheter 2,5% du capital dans les trois ans, par acquisition d’actions auprès de Bpifrance Participations et Dongfeng Motor, qui posséderont chacun eux aussi 6,1% du constructeur franco-italien.

Pour FFP, le coût de cette montée au capital pourrait dépasser 1,1 milliard d’euros. Le holding en a les moyens. La valeur de ses actifs de diversification atteignait 3,3 milliards d’euros fin juin (avant prise en compte d’une dette de 724 millions).

Le groupe possède notamment une kyrielle de petites participations dans des sociétés cotées – Seb, Safran, Orpea, Tikehau, Spie, etc. – qui sont facilement monétisables.

Rappel de notre conseil sur l'action FFP : conservez.

Faurecia : indépendance conquise

L’équipementier automobile a beaucoup à gagner du mariage franco-italo-américain. Même si le groupe PSA ne pointe qu’au quatrième rang de ses clients (14% de son chiffre d’affaires) et ne détient plus que 46% de son capital (quatre administrateurs sur seize), l’équipementier automobile

1 commentaire

  • 06 novembre 09:53

    ça me rappelle irrésistiblement le rachat des turbines alsthom, et je ne ferai aucun commentaires...


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