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Le debrief Bourse du 16 avril : le CAC 40 rattrapé par les tensions géopolitiques

information fournie par Boursorama 16/04/2024 à 18:00

Après le rebond d'hier, le CAC 40 a été rattrapé par les tensions géopolitiques au Moyen-Orient alors qu'Israël a déclaré qu'il y aurait une riposte à l'attaque iranienne sur son sol. L'indice finit la séance en repli de 1,4% et enfonce la barre des 8.000 points, vers les 7.933 points et 3,5 milliards d'euros échangés. Les marchés restent également plombés par la brusque remontée des rendements obligataires, accentuée hier après la publication de ventes au détail aux Etats-Unis supérieures aux attentes en mars.

Alors que la saison des résultats trimestriels démarre outre-Atlantique, les indices américains affichent une évolution contrastée à 17h45. Le Dow Jones est à +0,21% alors que le Nasdaq évolue proche de son seuil d'équilibre. A noter parmi les valeurs, Bank of America cède 3,8% alors que la banque a vu ses profits chuter à cause à des pertes liées au marché de l'immobilier de bureaux et aux prêts à la consommation.

Valeurs en hausse

C'est Emeis, nouveau nom d'Orpea, qui est aux commandes du SBF 120 devant Air France-KLM, VusionGroupe et Eramet. Le producteur de nickel qui signe sa 3e séance de progression. Oddo BHF a relevé son objectif de cours de 94 à 109 euros estimant que "le commodity mix plutôt attractif avec le rebond du nickel du lithium et surtout du manganèse (...)".

Seules deux valeurs du CAC 40 progressent : Orange et Teleperformance.

Valeurs en baisse

Sur le SBF 120, Valneva est à nouveau sous pression : le titre de la biotech spécialisée dans les vaccins cède désormais plus de 20% depuis le début de l'année. Argan et CGG repartent aussi en Bourse.

C'est Arcelormittal qui plie le plus sur le CAC 40, le géant de l'acier est notamment pénalisé par un abaissement de recommandation de Deutsche Bank, passée d'"acheter" à "conserver" avec un objectif de cours abaissé de 31 à 29 euros. Le département d'analyse de la banque allemande note que "la demande reste faible sur de nombreux marchés" et que "les données statistiques chinoises restent médiocres et continuent de peser sur les marchés de l'acier et du minerai de fer".

Coup de frein aussi sur les valeurs de l'auto Renault et Stellantis. Concernant ce dernier, les actionnaires du groupe ont approuvé la rémunération versée au directeur général Carlos Tavares, celle-ci pouvant atteindre 36,5 millions d'euros.

Les bancaires BNP Paribas et Société Générale sont aussi à la peine.

LG (redaction@boursorama.fr)


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